Numéro 87

"Captain Beeheart a carrément changé ma vie en me montrant une direcion musicale, celle que j’emprunte encore à ce jour." Avec l'intervention de François Billard, Guigou Chenevier, Eugène Chadbourne, Pascal Comelade, Dominique Grimaud, Dominique Répécaud, Albert Marcoeur, Philippe Robert, Hans Buhrs, ...

"Une vision du métal" De la première décennie (et des poussières) directement associée à son histoire, c’est-à-dire – et en gros – de la fin des sixties et des seventies (Yardbirds, Jimi Hendrix, émergence de Led Zeppelin et Deep Purple), qu’a finalement retenu le renouveau du hard, du heavy psychédélisme et du metal des années 1980, 1990, et, surtout, 2000 ?

Rolf Julius a quitté ce monde le matin du 21 janvier, quelques jours avant ses 72 ans, en sa demeure berlinoise où il vivait depuis des décennies. Il était né le 25 janvier 1939 à Wilhelmshafen, dans le nord de l’Allemagne. Artiste et performeur reconnu, même si dans un cercle restreint, il était estimé pour la grande qualité et l’originalité absolue de son travail. Julius évoluait dans le milieu de l’art visuel, au sens strict du terme, et dans le milieu de la recherche musicale, un univers que l’on pourrait qualifier, pour faire court, de post-Cage.

Une demande en forme de dessine-moi un mou ton, et à défaut de moutons, des diverses boîtes les contenants. Ou comment, en dehors d’une écriture conventionnelle, Phil Niblock , Eliane Radigue , Dror Feiler , Zbigniew Karkowski ou Francisco López répondent à une telle envie et posent par là des possibles sur ce qu’est le rapport entre une partition et une vision de la musique.

20 ans, empreintes digitales - Jean-françois Denis Das synthetische mischgewebe - Guido Hübner

Lê QUAN NINH - Improviser Librement (abécédaire D'une Expérience) MICHEL DONEDA - Miettes PHILIPPE ROBERT - Post-punk, No Wave, Indus & Noise / Chronologie Et Chassés Croisés ALAIN SAVOURET - Introduction à "Un Solfège De L’audible" / L’improvisation Libre Comme Outil Pratique

C’est le genre de noms qui donnent des boutons à tout programmateur radio. On pourrait le traduire par “Trames synthétiques mélangées” donc un mélange de fibres synthétiques et naturelles. Appliqué à la musique, on serait quelque part dans un mélange d’analogique et de synthétique mais aussi aux frontières de l’underground et de l’académique. (utilisons l’abréviation) a cette force de faire résonner les amplifications d’objets à la manière de “Cartridge Music” de John Cage en les diffusant via des dispositifs faits maison comme dans une “Rainforest” de David Tudor et tout cela dans une attitude très concrète, avec un esprit autant marqué par Dada, Roussel, Tinguely, Russolo ou Einstürzende Neubauten à leurs débuts.