Les différents scénarios du "printemps algérien"
Albert Camus
Gilles Kepel
Accueillons cette lueur présage de bonheur
Vu de France, il est généralement impossible de comprendre ce qui s’est passé en Algérie durant l’été 1962, au lendemain de l’indépendance, quand le pays s’est brutalement « vidé de son uto- pie », comme l’a écrit Assia Djebar (1) ; impos- sible d’imaginer quels complots se sont noués en juin 1965, lorsque Ahmed Ben Bella a été renversé par un coup d’État militaire ; impos- sible de connaître le déroulement exact des événements de la décen- nie noire, entre décembre 1991 et février 2002 ; impossible de savoir si le général Mohamed Lamine Mediène, dit Toufik, a jamais exercé le pouvoir occulte qu’on lui prêtait; impossible de percer le mystère de l’assassinat en direct à la télévision du président Mohamed Bou- diaf, le 16 janvier 1992 à Annaba ; impossible de comprendre les sou- daines manifestations dans toutes les villes du pays à partir du mois de février 2019 – et la révolution qu’elles ont entraînée, peut-être la seule révolution nationale et populaire algérienne qui ne soit pas une illusion depuis l’été 1962.
La casa del Mouradia
Le romancier Ryad Girod nous livre une vision littéraire des premiers jours du « printemps algérien ».
Le mystère de Gaulle
Presque un demi-siècle après la mort du général de Gaulle, les grandes lignes de son action sont aisément déchiffrables. Sa politique algérienne fait exception.
Les intellectuels français sur l’Algérie
Jean-François Kahn
Les médias français et la décennie noire
Camus, écrivain algérien ?
L’Algérie ou la terre brûlant de Camus
L’Algérie de Gide
Tourisme sexuel, naissance à la « vraie vie » et anticolonialisme
Économie algérienne
Les séquelles d'un gâchis
L’inadapté
Planter des tomates en attendant la Pentecôte
Un programme politique
Sartre
Meneur de revues entre deux mondes
Ivan Illich
Impitoyable procureur de la modernité
Alexandra David-Neel
Portrait de l’orientaliste en femme (presque) ordinaire