Son pays se bat contre l’envahisseur russe depuis un an. Photographe autant qu’artiste visuel, Maxim Dondyuk est devenu reporter de guerre malgré lui. Il participe à une exposition collective(1) en France aux côtés de six confrères ukrainiens. « Notre travail n’est pas de la propagande. C’est ce que l’on veut faire dire à nos im
Ukraine
Maxim Dondyuk
Nan Goldin
Consacré à la vie et à l’œuvre de Nan Goldin ainsi qu’à son combat contre la famille Sackler, tenue pour responsable de la crise des opioïdes aux Etats-Unis, Toute la beauté et le sang versé est en lice pour l’oscar du meilleur documentaire. Un film bouleversant, signé Laura Poitras, qui se révèle un manifeste pour l’art comme remède. En salles le 15 mars.
André Kertész & Jacques Henri Lartigue
Grands frères
Dorénavant, les bikers appellent Bruce tout simplement “Bro”
Iran
Depuis la mort de Mahsa Amini, le 16 septembre, une révolte sans précédent a éclaté dans tout le pays. Des milliers d’Iraniennes et d’Iraniens manifestent au cri de « Femme, vie, liberté » pour rendre hommage à cette jeune femme de 22 ans, morte après avoir été arrêtée par la police des mœurs pour un voile mal porté. Une photographe iranienne témoigne dans Polka sans dévoiler son nom, par crainte pour sa vie, ni l’identité des « révolutionnaires » qui ont accepté de participer au seul projet qu’elle peut aujourd’hui mener : un inventaire édifiant qui montre à quel point le peuple iranien est démuni face à la violence du régime.
Philippe Chancel
Des années 1980 aux années 2000. De la Roumanie de Ceausescu à la Corée du Nord en passant par les Emirats arabes unis, Philippe Chancel a documenté la vie quotidienne sous contrôle, là où l’image non officielle est interdite. Défiant la censure des autorités de l’ancienne République socialiste de l’Est, les obsessions sécuritaires du régime de Pyongyang et le verrouillage médiatique des potentats du Golfe, il a risqué parfois la prison, souvent l’exclusion mais aussi, de façon plus insidieuse sinon plus grave, sa réputation de photographe libre et indépendant : « Il a fallu des années avant que mon travail sur la Corée du Nord ne soit compris.» Ses reportages sont des documents essentiels qui dénoncent les dictatures d’hier et d’aujourd’hui, policières ou financières, le mensonge d’Etats totalitaires ou autoritaires. La galerie Polka lui consacre une première rétrospective à partir du 10 mars.
Les aventures de Lucio
Depuis 2017 et la naissance de son petit garçon, Sarah Bouillaud, du collectif Hans Lucas, transforme ses photos de famille en saynètes surréalistes. Une aventure poétique, entre joie et tempête, interrogations et euphorie. Sa série Odissea est présentée à la Factory Polka dans le cadre d’une exposition collective à partir du 10 mars.
Elliot Erwitt
Jamais naïf, toujours tendre, le regard d’Elliott Erwitt n’a cessé de suivre les chiens qu’il croisait. La série Dogs est présentée au musée Maillol au cœur d’une importante rétrospective dont elle constitue un chapitre. La Factory Polka revisite également ce pan de l’œuvre du photographe de Magnum.
Merveilleux miroirs du lointain
Avec l’exposition « Ouvrir l’album du monde », le musée du Quai Branly – Jacques Chirac revient sur les prémices de la photographie en dehors du continent européen. Une occasion pour l’institution de présenter plus de 300 œuvres rares, dont la majeure partie est issue de ses collections.
Nick Brandt
Avec le chapitre 2 de The Day May Break, le photographe anglais quitte pour la première fois l’Afrique et part en Amérique du Sud. Ses duos homme-animal racontent les histoires tragiques de ces survivants du changement climatique, avec un message d’espoir : « Il est encore temps de sauver des vies. » Un livre, publié chez Hatje Cantz, prolonge l’exposition de la galerie Polka, à voir jusqu’au 4 mars.
Hante ici, Sophie Calle !
Prise de vue