James Dean

En quelques coups de stylo, Mark Powell dresse une cartographie du visage humain sur des documents anciens. Un projet intitulé « Ephemera », puisque rien ne dure...

Jusqu’au 20 septembre, les Rencontres d’Arles marient les genres au coeur de la cité provençale. Balade en images sur @polkamagazine.

Myop fête ses 10 ans. Le collectif regroupant quinze photographes membres s’est construit contre le mythe de la photo choc pour jouer sa propre partition : privilégier la narration et le temps long. Il était une fois une belle aventure, toujours fragile.

C’est une tendance dans la pub, le « reenactement ». Les créatifs ressuscitent des images inscrites dans la mémoire collective pour promouvoir une marque. Exemple : Leica.

A l’occasion de l’exposition « Qui a peur des femmes photographes ? 1839-1945 », Polka présente une de ses images emblématiques.

Arrêter une guerre : non. Faire bouger les choses dans le bon sens : oui. Dans tous les cas : les images sont des preuves qui pourront être produites devant la justice et l’histoire.

Et si l’on retirait toute trace de gluten dans les oeuvres célèbres ? C’est l’idée loufoque d’Arthur Coulet, créateur du tumblr Gluten Free Museum.

Quentin Tarantino, Martin Scorsese, Christopher Nolan... Les grands du cinéma américain volent au secours de Kodak pour sauver la production du flm argentique. En France, Claude Lelouch relativise, Pierre Lescure applaudit. Et Fleur Pellerin soutient : « L’argentique, c’est l’éternité du cinéma. »

Dans « Les revenants », la star c’est l’image. Rencontre avec le réalisateur et le chef opérateur de la série à succès, achetée par plus de cent pays. La deuxième saison est difusée sur Canal + à la rentrée.

Cette photo de Bulent Kilic a été prise le 30 janvier 2015 à Kobané, en Syrie, tout près de la frontière turque. A l’issue de batailles acharnées, les Kurdes venaient de reprendre aux islamistes de Daech le contrôle d’une partie de la région. La ville a été entièrement dévastée. Comme à Homs, à Alep, partout ailleurs où, depuis quatre ans, les combats entre les soldats de Bachar El-Assad, l’Armée syrienne libre, le Front islamique et les Kurdes ont fait plus de 220 000 morts et provoqué le plus grand exode de l’histoire contemporaine : 4 millions de réfugiés. C’est la mort dans ces ruines qu’ils ont fuie. Parmi eux, 2 millions d’enfants, choqués par ce qu’ils ont vécu et perdu. C’est de là, ou d’une ville qui ressemble à celle-ci, qu’ils se sont sauvés.

Par la magie de l’autoportrait et du déguisement, le photographe dakarois Omar Victor Diop revisite l’histoire du continent africain et des grands hommes qui l’ont écrite. Son projet « Diaspora » est un acte politique fort : l’affrmation et la ferté d’une identité face au racisme et aux préjugés que le jeune artiste a subis en Europe. La référence au football, dont différents accessoires parsèment ces images, va au-delà d’un simple fl conducteur. Sur le terrain de la gloire, l’exclusion n’est pas hors jeu.

Ici, le manque d’eau se fait cruellement sentir. L’odeur des égouts qui se déversent le long de la côte est insoutenable. La « Gaza River » est empoisonnée, ses rives jonchées de carcasses d’animaux. Selon les experts de l’Agence française de développement (AFD), « la nappe phréatique est polluée de façon probablement irréversible ». Coupée du monde par le blocus d’Israël depuis huit ans, dépourvue de système de traitement des eaux usées effcace, la bande de Gaza sombre dans une inexorable pollution, un tiers du réseau d’eau et d’assainissement ayant été détruit par l’opération Bordure protectrice. Lauréat du Grand prix AFD/Polka, Massimo Berruti témoigne de cette lente agonie. Gaza s’empoisonne dans l’indifférence générale.

Ils sont quarante autour de lui, cavaliers et clowns, palefreniers et musiciens, voltigeurs et costumières, tous unis par le même amour du cheval et du chapiteau. Si Bartabas est le patron charismatique, fier et respecté, les chevaux sont les vraies stars. C’est à leur rythme que vit cette troupe pas comme les autres. Cet été, à Lyon, avant le grand show parisien d’octobre, Bartabas a accueilli Polka dans son village de caravanes et de mobil-homes. Entre répétitions, spectacle, détente à la guinguette et coups de gueule... Bienvenue chez Zingaro.

Dans « Life », le film d’Anton Corbijn, Dennis Stock, le jeune photographe de Magnum interprété par Robert Pattinson, rencontre en 1955 l’acteur qui accède à la notoriété avec « A l’est d’Eden ». Avant d’être consacré, quelques mois après sa mort dans un accident de voiture, par « La fureur de vivre ». Ces photos, en noir et blanc, ont installé James Dean dans son rôle d’icône. Le long-métrage, en couleur, raconte la relation professionnelle, amicale et intime entre les deux hommes qui, sans le savoir, construisaient ensemble, cette année-là, leur histoire.

Sur l’étonnant cliché publié ci-contre, retrouvé dans la bibliothèque d’une maison bretonne, fgurerait le peintre néerlandais Vincent Van Gogh. Vendue 100 000 dollars à un collectionneur américain, l’image perturbe le monde de l’art et de la photographie ancienne depuis un an. Avec quelques chamailleries à l’appui. Récit d’une affaire rocambolesque.