L’artiste américain Richard Prince a piqué des photos sur Instagram, vendues 90 000 dollars chez Gagosian. Les « haters » l’insultent. Et lui s’amuse.
Vacances à l’italienne
Richard Prince
Casseurs de tabous
Comment traduire en un cliché des réalités complexes, insaisissables, voire invisibles ? Pour y parvenir, des photo graphes ont recours à la mise en scène. Un sacrilège pour les puristes. Mais pourquoi pas ?
Dans l’instagram de Polka
Massimo Berruti, lauréat du Prix AFD/ Polka 2015, vient de terminer son projet sur la problématique de l’eau à Gaza. Il a posté sur notre compte les coulisses de son reportage. Voici ses premières impressions.
Belles par défaut
La beauté parfaite est démodée. C’est le message publicitaire de la marque Desigual. Grâce à une génération pour qui l’image devient le reflet de la diversité.
Deux Bedos peuvent en cacher un autre
Révélée grâce au succès du film « La famille Bélier », dont elle est coscénariste, la petite dernière du clan Bedos a construit sa propre image. Rencontre.
Des étoiles plein les yeux
C’est le plus réaliste de tous les jeux vidéo. « Star Citizen » casse la baraque. Raisons d’un triomphe annoncé.
L’honneur d’un capitaine
L’été dernier, Philippe Martinez a sauvé sur son remorqueur plus de 1 800 migrants naufragés en Méditerranée. Avec son équipage, il a pris en photo ces moments forts. Voilà le récit d’une belle histoire qui n’est qu’une goutte d’eau au regard de l’ampleur du drame. Mais qui a valeur d’exemple.
Srebrenica
Juillet 1995. Sous les yeux de la communauté internationale, plus de 8 000 hommes, tous Bosniaques musulmans, sont assassinés par l’armée de la République serbe de Bosnie- Herzégovine. Vingt ans après le génocide de Srebrenica, leurs enfants devenus adultes, leurs femmes et des survivants sont revenus s’y installer. Pour montrer que la vie est plus forte. Que le nettoyage ethnique a échoué. Michel Slomka photographie depuis cinq ans ce combat quotidien dans une région encore marquée par les stigmates de la guerre.
Copier c’est créer
« Le désir d’hommage s’est imposé à moi comme une réponse à la prolifération des images. » Pendant deux ans, Catherine Balet a emprunté aux maîtres de la photographie cent chefs-d’oeuvre pour se les réapproprier complètement. L’artiste a repéré les moindres détails dans chacune des images avant de réaliser ses reconstitutions. Ici, tout est recréé et mis en scène. Dans le rôle principal : un Argentin de 74 ans aux souliers d’or. Et, à la technique : Photoshop, qui restitue le rendu des textures et des matières d’origine. Thierry Grillet, directeur des affaires culturelles à la BnF, remet en perspective le principe d’hommage dans l’art à travers cette série étonnante de Catherine Balet : « Looking for the Masters in Ricardo’s Golden Shoes ».
Viaggio in Italia
Comédie-Française
C’est une première à la Comédie-Française. Eric Ruf, son administrateur général, a ouvert les portes de la vénérable institution à une photographe. Pendant une dizaine de jours, l’équipe de Polka a partagé le quotidien de la plus ancienne troupe de théâtre du monde. Avec pour guide celui qui, avant de la diriger, en fut l’un des comédiens pendant vingt et un ans.
Leur terre promise
Vivre en communauté sans revendiquer la propriété d’une terre, ce n’est pas anodin en Israël. Tamar, Amnon et leur flle, Malmalu, ont installé leur cabane et leur potager en Galilée, avec quinze autres familles. Héritiers des kibboutz de leurs parents, ces néohippies essayent d’échapper à la frénésie d’un pays en guerre. Depuis quinze mois, la photographe israélienne Avishag Shaar- Yashuv a documenté la drôle de vie de la famille Barri.
Don Massimo
« J’aime les grands espaces et les points de vue élevés. Ici, c’est l’idéal. » Le photographe italien Massimo Vitali a réhabilité un oratoire toscan du XIVe siècle menaçant ruine. Il s’y est installé en famille.
Marc Riboud
Il est difcile d’exposer un photographe en son absence. Marc Riboud n’est plus en mesure de parler de ses photos, de discuter de nos propositions pour construire une exposition, un portfolio, comme nous l’avons fait souvent à Polka – et toujours avec bonheur. Dès lors, avec Catherine Riboud, sa femme, nous avons demandé à Michel Frizot de revisiter l’oeuvre de Marc pour en sélectionner librement les images. L’historien de la photographie en a choisi quarante-sept, qui composent l’exposition « L’un pour l’autre », à découvrir à la galerie Polka jusqu’au 1er août. Dix-huit sont présentées ici.
Sam Stourdzé
Le nouveau directeur des Rencontres d’Arles a le sourire, malgré les défs. Le plus vertigineux : mettre la main sur... 10 000 mètres carrés.