Dans une tour de verre, des génies venus du monde entier s’apprêtent à révolutionner la photographie. Bienvenue au MIT Media Lab.
Les enfants maudits de Monrovia
Les experts à Boston
Maman, j’ai rétréci les gosses
Bienvenue dans l’univers de Zev, 14 ans. Malicieux, rêveur et créatif...
Kennedy, les photos ressuscitées
Cinquante ans après l’assassinat du Président américain, ces images historiques signées Jacques Lowe, détruites dans les attentats du World Trade Center, renaissent. Un exploit.
Le choix des armes
L’appareil photo plutôt que la Kalachnikov. Pour témoigner, ces jeunes Syriens, repérés sur la page Facebook de « Lens of a Young », sont devenus apprentis photographes. Les agences de news diffusent leurs images.
Faites l’amour, pas la guerre
Les reporters photo qui couvrent les conflits sont les plus exposés à la violence. Que faire pour éviter le choc post-traumatique ? Certains changent de terrain. Beaucoup écrivent.
Antoine Le Conte, 27 ans
En 2010, à l’autre bout du monde et loin des siens, l’étudiant lyonnais ressent le besoin d’imprimer les photos postées par ses proches. Rien n’existe, il invente PrintKlub ! Rencontre.
Les goûts et les couleurs de Jeunet
Le réalisateur d’« Amélie Poulain » a imprimé sa vision particulière de la lumière. Il récidive dans son prochain film. Au risque de lasser.
Destins croisés
Quand un grand photographe, Reza, et une star de cinéma, George Clooney, se rencontrent, ils parlent d’images, de café et du Soudan.
FN et ultras, preuves d’amitié
Pour conquérir le pouvoir, le Front national veut se débarrasser de son image d’extrême droite. Donc couper toutes relations avec les mouvements ultra-radicaux. Marine Le Pen affirme que la frontière est totalement imperméable entre son parti et ces groupuscules. FAUX.
Itinéraire d’un enfant du GUD
L'ex-leader du syndicat étudiant d’extrême droite, Edouard Klein, 23 ans, a de l’ambition. Il entretient des relations ambiguës avec le FN, où les anciens gudards se frayent toujours un chemin. Le photographe Emilien Urbano le suit depuis deux ans.
NKM, qui m’aime me suive
Son credo pour conquérir Paris : entre la gauche, qu’elle combat en rivale, et l’extrême droite, qu’elle fustige, « il y a encore une espérance ». Malgré sa proximité avec Sarkozy, dont elle fut la porte-parole lors de la présidentielle, Nathalie Kosciusko-Morizet veut séduire les écolos, les bobos, les centristes et les déçus du socialisme parisien. Polka l’a suivie de la Bastille à Bordeaux. Quelques jours dans la vie d’une femme qui marche à droite, mais pas trop.
Serial recycleurs
Une ancienne gare parisienne renaît à l’automne sous les traits d’un lieu de vie, d’art et de sociabilité un peu foutraque autour de l’idée du recyclage. Ses nouveaux propriétaires sont des entrepreneurs idéalistes autant que réalistes. Et récidivistes.
Signé Lagerfeld
C’est une habitude chez lui. Karl Lagerfeld, le grand monarque de Chanel, impose son style. Sur la mode, dont il est l’un des génies. Et sur la photographie qu’il pratique, chaque jour, avec bonheur. “La photo est le seul moyen d’attraper l’éphémère, sans nostalgie.”
Gange, le pur et l’impur
De l’Himalaya au golfe du Bengale, le Gange roule les eaux les plus sacrées de l’Inde. Lauréat du prix AFD / Polka, Alain Buu a suivi le cours de ce géant que les hindous vénèrent. Ses photos montrent les dangers que courent les croyants en se baignant dans ces flots pollués et en buvant son eau. Il souligne la ferveur et le peu d’égards dont est l’objet le fleuve, onde lustrale mais aussi égout à ciel ouvert. Détritus, déchets organiques, chimiques constituent une menace sanitaire dans un bassin où vivent 400 millions de personnes, une des plus fortes densités au monde. L’an dernier, la Banque mondiale a annoncé la signature d’un prêt d’un milliard d’euros pour aider l’Inde à dépolluer le Gange. Etat des lieux.
“Personne ne veut nous entendre pleurer”
De 1989 à 2003, près de 250 000 personnes ont péri dans les guerres civiles au Liberia. Aujourd’hui, les habitants essaient d’oublier et d’aller de l’avant. Parmi eux : des anciens tueurs, à l’époque des gamins. Ils étaient 15 000. On les appelait les enfants-soldats. Comme Quita, qui témoigne : « Ils m’ont forcée à tuer des gens. »
Don McCullin, mes années irlandaises