Les corps qui représentaient le cinéma français au Festival international du film de Venise étaient en mal de communauté et en butte à ce que leur dicte la société. Certains se sont effondrés, telle la Vénus de Kechiche, loin, très loin de son pays. D’autres sont partis en quête d’un monde meilleur. Parmi eux, une seule a triomphé.
Le cinéma de la fusion
Corps, communion, utopie : une sélection française
27 times cinéma
A l’initiative du Parlement européen, du réseau Europa Cinémas et des Venice Days, vingt-sept cinéphiles ont été invités à découvrir une manifestation cinématographique de premier plan. Objectif : recréer l’esprit originel d’un festival. L’invitation a eu lieu à Venise ; c’est une première.
Vincent Gallo : Vicent Mégalo ?
Vincent Gallo a façonné un personnage qui se confond avec sa personne. La créature est aussi le créateur. Qui est‑il vraiment ? Esquisse d’une réponse.
Déboires de mémoire
Les médias chinois étaient venus supporter John Woo ou Tsui Hark : ils se retrouvent face à The Ditch (Le Fossé), description âpre et sèche d’un camp de rééducation maoïste. Etrangement absent du palmarès, le film surprise de la Mostra était aussi le plus marquant.
Trois désastres
Trois longs métrages en 3D étaient présentés en sélection officielle, hors compétition : The Child’s Eye 3D de Danny et Oxyde Pang, All Inclusive de Nadia Ranocchi et David Zamagni et Shock Labyrinth 3D de Takashi Shimizu. Trois bonnes raisons ou presque de devenir allergique au relief.
Méliès ? Connais pas.
La mise en abyme aura été l’un des thèmes privilégiés de la 67ème Mostra : des films qui parlent de films, des oeuvres à projeter davantage dans les écoles d’audiovisuel que dans les salles de cinéma. Pas forcément rédhibitoire dans le cadre d’un festival, sauf quand cette posture sert un narcissisme dénué d’inspiration.
Dennis Villeneuve : Entretien
Présenté à Venise dans la section Venice Days, Incendies a ensuite rejoint le Festival international du film de Toronto, où il a reçu le prix du meilleur film canadien. Après Un 32 août sur terre, Maelström et Polytechnique, le dernier film de Denis Villeneuve est celui de la consécration.
Perfect Black
Le nouvel Aronofsky évoque étrangement "Perfect Blue", du japonais Satoshi Kon. Et si "Black Swan" était le plus inattendu et vibrant des hommages à ce génial cinéaste, récemment décédé ?