Entretien avec Felicity Lott

Après la Duchesse de Crakentorp dans La Fille du régiment à l’Opéra National de Paris, la soprano britannique reste en France pour la reprise de Parlez-moi d’amour, son one-womanshow mis en scène par Laurent Pelly, à l’Opéra de Lille, le 11 décembre. Retour sur une carrière où Mozart et Richard Strauss font depuis longtemps bon ménage avec Offenbach, Poulenc et... Mireille !

L’occasion de la nouvelle production de Carmen à la Bastille, à partir du 4 décembre, Opéra Magazine a rencontré l’illustre baryton français, 87 ans aujourd’hui, qui fut le premier escamillo de l’Opéra de Paris, en 1959.

Jusqu’au 29 décembre à la Bastille, le metteur en scène belge propose sa vision du plus célèbre opéra du répertoire français, sous la baguette de Philippe Jordan, avec deux Carmen en alternance : Anna Caterina Antonacci et Karine Deshayes.

À partir du 28 décembre, le ténor français est l’une des têtes d’affiche de la reprise de L’Étoile, le délicieux opéra bouffe de Chabrier à l’Opéra National de Lorraine, dans la mise en scène d’Emmanuelle Bastet, créée à Nantes et Angers en 2005.

L’un des géants du XXe siècle s’est éteint le 27 octobre dernier. En plus d’un riche catalogue dans des univers autres que l’art lyrique, le compositeur allemand laisse une série d’opéras qui, pour beaucoup d’entre eux, font désormais partie du répertoire.

Le 7 décembre, anticipant de quelques semaines le bicentenaire de la naissance de Wagner, la Scala ouvre sa saison 2012-2013 avec une nouvelle production de Lohengrin qui s’annonce comme l’un des événements de l’année. Sous la direction de Daniel Barenboim et dans une mise en scène de Claus Guth, Jonas Kaufmann incarne le Chevalier au cygne, aux côtés d’Anja Harteros en Elsa et René Pape en Roi. Après les premières photos de répétitions, retour sur quelques artistes et productions de légende ayant marqué l’histoire des représentations de l’ouvrage à la Scala, depuis sa création in loco, le 20 mars 1873.

L’art de notre temps au service de l’opéra : l’idée n’est pas neuve et a donné naissance à quelques spectacles qui sont restés dans l’histoire du genre. Mais aujourd’hui, alors que le « Regietheater » marque le pas et que les approches vraiment novatrices des oeuvres se font plus rares, elle peut engendrer une nouvelle forme de dramaturgie, davantage fondée sur le partage et l’échange que sur la « relecture » à tous crins...