Louis Langrée

Après Zaide et Don Giovanni, le chef français, auréolé d’une brillante carrière internationale, revient au Festival d’Aix-en-Provence pour y diriger, à partir du 6 juillet, son premier opéra de Verdi : une nouvelle production de La traviata, mise en scène par Jean-François Sivadier.

À partir du 6 juillet, le metteur en scène s’attaque à La traviata au Théâtre de l’Archevêché, avec, en alternance, Natalie Dessay et Irina Lungu en Violetta.

À partir du 9 juillet, le chef argentin investit le domaine du Grand Saint-Jean pour Acis and Galatea de Haendel, nouvelle production de l’Académie européenne de musique du Festival d’Aix.

Le président du directoire de Vivendi, première entreprise européenne de création de contenus culturels, propriétaire entre autres de Canal+ et d’Universal Music, explique pourquoi son groupe a choisi d’être, depuis treize ans, le principal mécène du Festival d’Aix-en-Provence.

Le génial metteur en scène catalan, membre fondateur de La Fura dels Baus, célèbre les 25 ans du Festival Castell de Peralada, au cœur de sa région natale avec une nouvelle production de Orfeo ed Euridice.

La directrice artistique des Nuits d’Été de Corte présente son édition 2011, avec Il barbiere di Siviglia à l’affiche, le 2 août.

L’un des plus fameux festivals de plein air fête son 40e anniversaire, dans sa forme actuelle, avec deux nouvelles productions lyriques au Théâtre Antique : Aida, les 9 et 12 juillet (retransmission en direct le 12 sur France 2), puis Rigoletto, les 30 juillet et 2 août. Opéra Magazine a demandé à Raymond Duffaut, son directeur depuis 1981, de choisir quelques photos de spectacles ayant marqué l’histoire de la manifestation, avant et après son arrivée, et de les commenter pour nous.

Pour sa soirée d’ouverture, le Festival de Radio France et Montpellier frappe fort en tirant des oubliettes le dernier opéra achevé d’Halévy, créé à l’Opéra de Paris en 1858. Sous la houlette de René Koering, son directeur artistique et fondateur, la manifestation nous a régulièrement révélé des merveilles, ces vingt-cinq dernières années. Qu’en sera-t-il pour La Magicienne ? Réponse le 11 juillet, avec Lawrence Foster à la baguette et la très prometteuse Marianne Crebassa dans le rôle-titre.

Du début du XXe siècle jusqu’aux années 1960, le vaste et magnifique théâtre « Art nouveau » construit au cœur de la fameuse station thermale a été, pendant les mois d’été, le foyer d’une activité opératique exceptionnelle. De Georges Thill à Alexander Kipnis, tout le gotha lyrique a défilé à Vichy, Richard Strauss acceptant même de s’y produire en 1935. Cette époque est révolue, mais l’Opéra n’en continue pas moins à vivre et à proposer une programmation alléchante, sous la conduite de sa directrice artistique, Diane Polya-Zeitline. La saison d’été, qui s’est ouverte le 18 juin, durera jusqu’au 14 octobre : Il barbiere di Siviglia et Eugène Onéguine notamment, sont à l’affiche.