June Anderson

Longtemps étiquetée spécialiste de Rossini, Bellini et Donizetti, la soprano américaine, sans renoncer aux emplois qui ont fait sa gloire, tente de nouvelles aventures depuis une dizaine d’années. En attendant Pat Nixon dans Nixon in China au Châtelet, la saison prochaine, elle aborde Salomé à Liège, le 7 juin, dans la version française de l’ouvrage, élaborée par Richard Strauss sur le texte original d’Oscar Wilde.

Après le jeune Siegfried en avril dernier, le ténor allemand est, à partir du 3 juin, le héros de Götterdämmerung, ultime volet de la Tétralogie dirigée par Philippe Jordan et mise en scène par Günter Krämer.

Le 5 juillet, en ouverture du festival d'Aix, lever de rideau sur Thanks to my Eyes du compositeur italo-suisse

Le 2 juillet, Dardanus de Rameau ouvre la 29e édition du festival de Beaune. Suivent notamment Semiramide riconosciuta de Porpora, Orlando furioso de Vivaldi et Cosi fan tutte.

À partir du 22 juin, la mezzo canadienne incarne Fragoletto dans Les Brigands d'Offenbach, mis en scène par le couple Deschamps-Makeïeff.

Disparue le 7 mai dernier, à l’âge de 82 ans, Jane Rhodes fut l’une des cantatrices préférées du public français dans les années 1950-1970. Fameuse pour avoir incarné Carmen à l’occasion de l’entrée de l’ouvrage à l’Opéra de Paris, en 1959, elle chantait aussi bien les rôles de soprano que de mezzo, alternant les titres du grand répertoire avec l’opérette et la création contemporaine.

Hamlet de Thomas, à l’Opéra National du Rhin le 9 ; Les Huguenots de Meyerbeer, à la Monnaie de Bruxelles le 11 ; Le Cid de Massenet, à Marseille le 17 : le « grand opéra » français du XIXe siècle effectue un retour en force sur les scènes européennes, en ce mois de juin. L’occasion de revenir sur l’histoire d’un genre composite qui, derrière des traits caractéristiques communs, recouvre de réelles différences esthétiques d’un titre à l’autre.

Il y a très exactement cent ans naissait l’un des chanteurs français les plus populaires de l’après-guerre. Disparu en 2000, à l’âge de 89 ans, Michel Dens se produisait encore en public trois mois avant sa mort, au terme d’une carrière entamée soixante-six ans plus tôt et marquée par quelque dix mille apparitions en scène !

Immortalisé par Francis Ford Coppola dans Le Parrain III, le sublime Teatro Massimo traverse, comme toutes les scènes de la Péninsule, une période de grosses turbulences. Ce qui ne l’empêche pas de tenir bon le cap, en parvenant à proposer, en ce premier semestre 2011, une création mondiale (Senso) et une première italienne (The Greek Passion). Antonio Cognata, son surintendant, s’explique sur les raisons de cette réussite.

Immortalisé par Francis Ford Coppola dans Le Parrain III, le sublime Teatro Massimo traverse, comme toutes les scènes de la Péninsule, une période de grosses turbulences. Ce qui ne l’empêche pas de tenir bon le cap, en parvenant à proposer, en ce premier semestre 2011, une création mondiale (Senso) et une première italienne (The Greek Passion). Antonio Cognata, son surintendant, s’explique sur les raisons de cette réussite.