Marie-Nicole Lemieux

La contralto canadienne est particulièrement à l’honneur dans l’Hexagone, en ce printemps 2011. Avec Orlando furioso, bien sûr, qu’elle retrouve à Nancy à partir du 22 juin, après l’avoir incarné à Paris et à Nice. Mais aussi avec Pelléas et Mélisande, qu’elle vient de chanter au Théâtre des Champs-Élysées, et Ariodante de Haendel, qu’elle interprètera en ces mêmes lieux, le 23 mai prochain, en parallèle à la sortie d’une nouvelle intégrale chez Virgin Classics.

Le 6 mai, la mezzo-soprano française, qui fit une grande carrière internationale entre les années 1960 et 1980, souffle ses quatre-vingts bougies. Elle ouvre pour nous son album de souvenirs.

À partir du 11 mai, le claveciniste et chef italien, fondateur de l’ensemble Concerto Italiano et spécialiste de musique ancienne, est au pupitre d’une nouvelle production de Die Entführung aus dem Serail, à l'Opéra National du Rhin.

Élève de l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Paris, la jeune mezzo est également une habituée du Festival de Montpellier.

À partir du 12 mai, à l’Opéra-Comique, puis à Caen, Bordeaux et Versailles, elle sera Sangaride dans la recréation d’Atys.

Jusqu’au 11 mai, la Monnaie de Bruxelles affiche Matsukaze, le troisième opéra du compositeur japonais.

Depuis plusieurs mois, l’Italie célèbre en grande pompe le 150e anniversaire de son unification, officiellement proclamée le 17 mars 1861. Les théâtres lyriques ne sont pas en reste. Certains ont passé commande d’œuvres nouvelles sur ce thème. D’autres reprennent quelques titres emblématiques du chemin parcouru jusqu’à ce fameux jour. En la matière, l’Opéra de Rome est particulièrement en pointe. Après un Nabucco dirigé par Riccardo Muti en mars, s’annonce, à partir du 24 mai, une nouvelle production de La battaglia di Legnano, sans doute l’ouvrage le plus « patriotique » de Verdi, que la Scala de Milan avait déjà choisi, en 1961, à l’occasion du 100e anniversaire de l’unification. L’occasion de parcourir les grandes étapes historiques, picturales et musicales du processus qui a fait d’une simple mosaïque d’États, l’un des plus importants pays de la planète.

Le 31 mars dernier, la merveilleuse soprano allemande, disparue en 1986, aurait eu 100 ans. Un anniversaire qu’Opéra Magazine ne pouvait passer sous silence tant Elisabeth Grümmer a, pour l’éternité, marqué la discographie de quelques fleurons du répertoire germanique.