Au pupitre de Dialogues des Carmélites à l’Opéra de Nice, à partir du 7 octobre, celui qui fut, pendant trente-cinq ans, le patron de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse poursuit, envers et contre tout, son combat pour la musique française, jusqu’en Extrême-Orient ! En mars dernier, il a accepté le poste de chef principal invité de l’Orchestre Symphonique National de Chine.
Michel Plasson
Michel Plasson
David McVicar
Très aimé dans l’Hexagone, le metteur en scène britannique s’attaque à Orlando de Haendel à l’Opéra de Lille, à partir du 9 octobre, production reprise en novembre au Théâtre des Champs-Élysées et à l’Opéra de Dijon. En février 2011, il sera à l’Opéra National du Rhin pour Götterdämmerung, ultime volet d’une Tétralogie entamée en 2007, puis au Festival d’Aix-en-Provence, en juillet, pour La clemenza di Tito.
Adrianne Pieczonka
Jusqu’au 9 octobre, la soprano est la vedette de la reprise de Der fliegende Holländer à l’Opéra National de Paris, dans la mise en scène de Willy Decker.
Ivor Bolton
À partir du 7 octobre, le patron de l’Orchestre du Mozarteum de Salzbourg, qui vient de diriger Alceste au Festival d’Aix-en-Provence, reprend à Munich la rare Medea in Corinto de Mayr.
Plein feux sur Cherubini
En cette année où l’on célèbre le 250e anniversaire de la naissance de l’auteur de Médée, on attendait beaucoup des théâtres lyriques. À l’arrivée, on saluera avant tout l’initiative du Palazzetto Bru Zane-Centre de musique romantique française, qui dédie un festival entier à Cherubini et aux premiers romantiques, avec des concerts aux quatre coins de l’Europe.
Un Français à la tête de l’opéra de Vienne
Après dix-huit années de mandat, Ioan Holender a quitté ses fonctions de directeur du Wiener Staatsoper, l’une des plus prestigieuses maisons d’opéra au monde. Il laisse la place à Dominique Meyer, directeur général du Théâtre des Champs-Élysées jusqu’à l’été dernier, qui propose sa première nouvelle production de la saison à partir du 17 octobre : Cardillac de Paul Hindemith, sous la baguette de Franz Welser-Möst, nouveau directeur musical de l’institution.
Les ténors sont de retour
Si le Festival de Bayreuth a incontestablement créé l’événement cet été, ce n’est pas uniquement grâce à Lohengrin, la nouvelle production de ce cru 2010, et aux retentissants débuts in loco de Jonas Kaufmann. Cinq autres ténors ont donné aux fidèles l’impression qu’un nouvel âge d’or vocal n’était pas impossible sur la Colline verte...