Ruggero Raimondi

De Monteverdi aux compositeurs italiens du XXe siècle, elle aura tout chanté, sans jamais tricher, avec un rayonnement vocal et scénique qui en a fait l’une des plus grandes mezzo-sopranos de l’histoire. Le 5 mai dernier, Giulietta Simionato nous a quittés, une semaine avant ses 100 ans. Opéra Magazine avait préparé un dossier pour fêter dignement cet anniversaire. Nous avons décidé de le publier tel quel, en modifiant simplement la dernière phrase. Le ton de l’article est, bien sûr, plutôt enjoué. Mais n’est-ce pas celui qui convient pour une artiste à jamais vivante dans nos mémoires et nos cœurs ?

À 68 ans, le légendaire baryton-basse italien, inoubliable Don Giovanni à l’écran pour Joseph Losey, prend toujours autant de plaisir à se produire sur scène. Opéra Magazine l’a rencontré à Liège en novembre dernier, pendant une série de représentations de Falstaff. À partir du 15 juin, il revient à l’Opéra Royal de Wallonie pour un autre de ses rôles fétiches : Boris Godounov, dans une production de Petrika Ionesco.

À partir du 15 juin, le chef italien est au pupitre de la nouvelle production de Boris Godounov à Liège. Le grand écart stylistique après La donna del lago qu’il vient de diriger à Genève !

La projection, le 12 juin, du Vagabond ensorcelé du compositeur moscovite, capté au Mariinski de Saint-Pétersbourg en 2009, constitue l’un des temps forts de la saison russe à l’Auditorium. L’occasion de découvrir, en avantpremière, un spectacle que le Châtelet accueillera le 2 novembre prochain.

Beaucoup moins représentée qu’Iphigénie en Tauride et Orphée et Eurydice, la tragédie lyrique de Gluck traîne, depuis sa création en 1776, une réputation de « difficulté ». Elle renferme pourtant d’innombrables splendeurs qui, pour ne pas saisir immédiatement l’œil et l’oreille du spectateur, n’en méritent pas moins le voyage. Alors, courez au Théâtre de l’Archevêché à partir du 2 juillet, surtout que Véronique Gens incarne la reine de Thessalie !

Rédacteur en chef au Monde de la Musique pendant de longues années, Georges Gad vit à Barcelone. Opéra Magazine ne pouvait imaginer meilleur guide pour entraîner ses lecteurs à la découverte de cette fascinante métropole, avec les beaux-arts et la musique, sous toutes ses formes, pour fils conducteurs.

Trois nouvelles productions en l’espace de quelques semaines, en attendant une quatrième à Bâle : l’un des pères de l’opéra vénitien jouit d’un formidable regain de popularité, en ce printemps 2010. Ses ouvrages, cultivant à l’envi le mélange des genres et la satire des moeurs, politiques et sociales, offrent, il est vrai, d’innombrables opportunités à nos metteurs en scène d’aujourd’hui...