En plein essor
Javier Camarena
L’Académie de l’Opéra de Paris
Javier Camarena
À partir du 22 mars, le spectaculaire ténor mexicain incarne Ernesto dans la reprise de Don Pasquale au Palais Garnier, entouré de Pretty Yende et Michele Pertusi. L’occasion de montrer une autre facette de son talent, après tant d’Almaviva d’Il barbiere di Siviglia, Lindoro de L’Italiana in Algeri ou Ramiro de La Cenerentola aux quatre coins du monde. Car s’il est devenu célèbre grâce à Rossini, Javier Camarena est également un merveilleux interprète de Bellini, Donizetti et Bizet.
Mark Grey
À partir du 8 mars, le Théâtre Royal de la Monnaie accueille, en création mondiale, le premier véritable opéra du compositeur américain, inspiré du célèbre roman de Mary Shelley. Alex Ollé met en scène, avec les équipes de La Fura dels Baus, et Topi Lehtipuu incarne le monstre.
Michèle Reverdy
Le 12 mars, dans le cadre du Festival « Présences Féminines », le Théâtre Liberté, en collaboration avec l’Opéra de Toulon, propose Le cosmicomiche, deux opéras de poche en langue italienne, adaptés d’Italo Calvino par la compositrice française.
Sébastien Daucé
Le 12 avril, sous étiquette Harmonia Mundi, le chef, organiste et claveciniste français, à la tête de son ensemble Correspondances, rend un nouvel hommage à son compositeur fétiche : les Histoires sacrées, diffusées dans un boîtier comprenant deux CD et un DVD.
Marie-Laure Garnier
À 28 ans, la soprano d’origine guyanaise vient d’être couronnée « Voix des Outre-Mer », dans le cadre de la première édition du Concours du même nom. Actuellement stagiaire de l’Académie Orsay-Royaumont, elle sera Ygraine dans Ariane et Barbe-Bleue, à Toulouse, à partir du 4 avril.
Le Postillon revient à l’Opéra-Comique
À partir du 30 mars, l’Opéra- Comique, qui le créa en 1836, rouvre ses portes au Postillon de Lonjumeau, sous la baguette de Sébastien Rouland, dans une nouvelle production de Michel Fau. Immense succès à l’époque, cet « opéra-comique » en trois actes est devenu aujourd’hui une véritable rareté, dont les mélomanes se souviennent essentiellement pour la célèbre « Ronde du postillon », avec son spectaculaire contre-ré. Enregistré par de nombreux ténors dès l’époque des premières cires, parmi lesquels Helge Rosvaenge, Nicolai Gedda, Rockwell Blake et Juan Diego Florez, ce morceau de bravoure sera chanté, Salle Favart, par Michael Spyres, l’un des meilleurs interprètes actuels de ce répertoire.
Dijon répète Les Boréades
À partir du 22 mars, en coproduction avec le Komische Oper de Berlin, dont Barrie Kosky est le directeur général et artistique, l’Opéra de Dijon propose, à l’Auditorium, l’ultime chef-d’œuvre de Rameau, dans une nouvelle réalisation du turbulent metteur en scène australien. Emmanuelle Haïm, au pupitre de son Concert d’Astrée, dirigera une distribution où l’on relève les noms d’Hélène Guilmette, Emmanuelle de Negri, Mathias Vidal, Christopher Purves, Sébastien Droy et Yoann Dubruque. Mehdi Mahdavi a suivi les premières répétitions pour Opéra Magazine.
Stradella inédit
Le « Stradella Project » mené par Andrea De Carlo chez Arcana nous offre un opéra aussi mystérieux que passionnant, nouvelle étape marquante dans la redécouverte de l’œuvre d’un des plus captivants musiciens du XVIIe siècle.
Madama Butterfly
La vidéographie de Madama Butterfly avait, jusqu’ici, négligé la première version de l’ouvrage, remaniée par Puccini après le retentissant fiasco de la création milanaise. Peu de théâtres, il est vrai, s’intéressent à cette édition « princeps », pourtant passionnante à bien des égards. La Scala et Decca réparent l’oubli, avec un DVD certes imparfait mais bienvenu.
L’opéra dès le plus jeune âge, c’est possible
L’opinion de Lou Benzoni Grosset