Claude Ponti est comme ses poussins : libre, facétieux, drôle, inventif, porté par une envie irrépressible de sortir du cadre, ici de la page, là de la convention. Et tellement attachant ! Avec cet air de mine de rien. Comme si ses albums jeunesse n’étaient pas lus dans le monde entier, comme s’ils ne transformaient pas à jamais la vie des enfants, comme s’ils n’allaient pas creuser dans la pro- fondeur de l’âme humaine. Au même titre que sa parole, recueillie dans cet entretien, pétrie de bon sens et de simplicité.
Claude Ponti
Claude Ponti
L’autonomie culturelle dans un pays fédéral
Désormais, NECTART propose un large pano- rama de la situation ins- titutionnelle et de la poli- tique culturelle d’un pays. Premier volet : la Belgique francophone. Relative- ment méconnue en France malgré sa proximité géo- graphique, linguistique et artistique, la Belgique francophone offre quelques spécificités en matière de politique culturelle – concertation et participa- tion à la décision, prise en compte originelle de l’éducation populaire (dite permanente)... – qui mé- ritent que l’on s’y attarde. Le chercheur Roland de Bodt nous livre ici un éclairage précieux.
L’indépendance artistique n’existe pas, je l’ai rencontrée
Érigée comme une valeur cardinale, l’indépendance artistique n’a pourtant rien d’un principe inaliénable dès lors que l’on pose la question de la relation entre l’art et la société.
Les médias ne sont-ils que des suppôts du capitalisme ?
Détenue en grande majorité par des milliardaires, des banques ou de grands groupes industriels, la presse a vu ces dernières décennies la défiance à son égard croître, faute de réelle indépendance. Pourtant, d’autres modèles économiques existent et des alternatives se dessinent, atténuant cette vision univoque des médias.
Les musiques actuelles peuvent-elles échapper à la dépendance des grands groupes privés ?
Des artistes aux programmateurs et festivals jusqu’aux collectivités locales, nul n’y échappe : les six grands groupes privés (AEG, Fimalac, Lagardère, Live Nation, LNEI, Vivendi) qui ont fait main basse sur le secteur musical ont su en quelques années se rendre indispensables. Le secteur peut-il jouer la carte de l’éthique et de l’éco-responsabilité pour échapper à cette dépendance ?
Internet : entre colonialisme numérique et émancipation
Popularisé comme un espace de partage émancipateur, Internet est désormais colonisé par les GAFAM, qui contrôlent les données, les applications et les services ainsi que leur déportation (« cloudification »). Initiée par Framasoft, la résistance pour préserver les libertés numériques est un parcours semé d’embûches.
L’Afrique culturelle se structure en réseaux pour gagner en indépendance
Prenant leur destin en main, les artistes et les acteurs culturels africains tissent des liens internes au continent, se professionnalisent et s’organisent en réseaux pour se libérer de la dépendance des instituts et des financeurs occidentaux ou de leurs propres gouvernements. Mais aussi pour faire face aux difficultés structurelles récurrentes.
Tribune Europe : pour un nouveau contrat culturel et social
Vincent Carry, directeur d’Arty Farty, structure majeure de la scène indépendante européenne et partenaire de ce dossier, livre à NECTART cette tribune sur le « monde d’après » pour les acteurs indépendants de la culture et des médias.
Faut-il séparer l’œuvre de l’artiste ?
Une question sans réponse univoque
Plates-formes collaboratives
La nouvelle ère de la participation culturelle ?
L’art de collecter la parole et de rendre visibles les invisibles
Collecter la parole des gens leur donne dignité et visibilité. Aussi précieux que méconnu, ce tissage minutieux résonne particulièrement à l’heure des droits culturels. L’artiste Clarence Massiani témoigne de sa longue expérience.
Les arts numériques
Acteurs clés des transitions territoriales ?
Pourquoi les musiques du monde doivent renouer avec le vivant et le sonore
Engluées dans le schéma capitaliste de production-diffusion, le grand récit de l’exception culturelle et la professionnali- sation du secteur culturel, les musiques du monde n’interrogent plus ce qu’elles sont en mesure de nous révéler : la pluralisation des mondes et d’autres façons de « faire musique » ensemble.