Teenage Kicks !

Après l’aventure Blakroc où les Black Keys mêlaient leur blues du terroir à la crème du hip-hop ricain (Mos Def, RZA, Pharoahe Monch, Ludacris…), la paire gagnante Auerbach / Carney remet déjà le couvert avec un sixième album, leur meilleur à ce jour.

Maintenant flanquée d’un bassiste, la meilleure formation garage du moment revient avec le mal nommé Hippies. Un disque branleur et foutrement addictif. Harlem : ou l’art de ne jamais devenir adulte.

À l’occasion du lancement de la collection capsule Madness chez Ben Sherman, on est allé faire un tour à Londres afin de voir le groupe en concert et discuter avec Mark, le directeur artistique de la marque.

Alors même qu’il brouille les pistes en insufflant dans les collections de l’hiver prochain des shots de couleur inattendus, Shubhankar Ray, directeur de l’image de la marque depuis 2006 nous déroule l’histoire musicale de G-Star.

Pour sa deuxième édition, le festival caennais met les bouchées doubles. Grâce à une programmation résolument pop-rock et un sacré esprit d’ouverture, l’événement pourrait bien rivaliser avec les festivals anglo-saxons.

Après un premier album qui a marqué les esprits, Grass Is Singing paru en 2008, Lonely Drifter Karen revient avec son mélange inédit entre pop et folk. Le tout mâtiné des influences des trois personnalités bigarrées qui forment cet étonnant combo.

Tous les ans, c’est pareil. La mode bouge et les jeunes créateurs se bousculent pour se faire une place dans notre cœur. Alors, on n’a plus qu’à attendre que l’un d’entre eux se dégage du lot et nous amène un peu de fraîcheur. Sorti de nulle part, mais pas de si loin pourtant, Maxime Simoëns l’a fait.

Depuis quelques mois déjà, une nouvelle scène indie queer sort du placard de la Côte Ouest. Après l’ambigu chanteur de Girls, Christopher Owens, et en attendant le très tendancieux Ariel Pink et ses Haunted Graffiti (on en reparle), c’est au tour d’une des meilleures formations du moment de faire son coming out : Hunx And His Punx !

Une petite rue pavée créchée dans Montmartre qui mène à un portail. On le pousse et on accède à un jardin luxuriant qui entoure une grande demeure Directoire. Ce petit havre de paix en plein Paris, c’est l’Hôtel Particulier. La femme qui a fait de ce lieu un endroit magique, où chaque pièce nous transporte dans une ambiance différente, nous nous devions de vous la présenter. Parce qu’au fond, c’est Morgane qui a rendu l’Hôtel si particulier.

Chez Modzik, on aime bien les trucs old school aussi. Ça ne fait pas de mal. Cette fois-ci donc, on a décidé d’exhumer, pour mieux les confronter, deux des premiers groupes de hip-hop au féminin : les Anglaises de Wee Papa Girls Rappers contre les New-Yorkaises de Salt’N’Pepa. So watcha watcha what you want ?

Animal à trois têtes qui nous met à quatre pattes (avec la styliste Vava Dudu dans le rôle du frontman), voici enfin, après sept ans d’existence, le premier album de La Chatte, Bastet.

Selon la légende Crystal Castles tire son nom du dessin animé des années 80 She-ra Princess of Power, mais rien n’est moins sûr, tant le duo est avare en déclarations. Précédé d’une sulfureuse réputation et détenteur du titre de plus gros buzz 2008, le combo électro-pop de Toronto débarque avec un premier véritable album studio – leur précédant disque n’était en effet qu’une compilation de titres qui avaient déjà été « leakés » sur le Web. Rencontre exclusive avec Ethan Kath, âme et producteur du projet, juste avant le concert du duo phénomène au Nouveau Casino…

Les soeurs Casady reviennent avec Grey Oceans, un quatrième album qui flirte avec les sons synthétiques tout en conservant une âme psyché folk. Composée à Buenos Aires, cette nouvelle livraison, toujours empreinte de mysticisme, reste (une fois n’est pas coutume) touchante par son honnêteté. C’est à l’Hôtel Particulier que nous avons rencontré les CocoRosie durant leur séjour parisien.

Entrés en quelques années dans le langage courant en même temps que dans la postérité, les YBA (Young British Artists), surfant sur leur jeunesse, auront réalisé une véritable OPA sur l’art des années 1990.

Exilé à Manhattan, l’allumé Jamie Lidell revient avec un quatrième album. Après les expérimentations en compagnie de Mocky et de Gonzales, il s’est ce coup-ci entouré de Beck, Wilco, et Chris Taylor de Grizzly Bear. Compass est un bijou de science funk qui vous tient en haleine, à la fois érudit (on y croise Parliament, Prince et Michael Jackson) et résolument moderne. Un disque à l’image de son géniteur : jovial, décalé et inventif.