Vocations brisées
École
Jeunes profs
Éducation prioritaire
« Sur la sécurité, rien n'a changé »
“26 heures, c’est intenable ! ”
Onze ans de métier, passés majoritairement en zone d'éducation prioritaire. Sandy Rico enseigne l’éducation physique et sportive (EPS) dans un collège d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), une de ces zones périphériques où se cumulent difficultés scolaires, sociales, violences et grand désarroi des enseignants dans l'ensemble très jeunes, qui font ici leurs premiers pas dans le métier.
Professeurs, option “précaires ”
« Forum des professeurs non-titulaires employés à la tâche comme contractuels ou pire vacataires dans l’Éducation nationale. » « Forum des professeurs exploités et sans droits. »« Forum des professeurs toujours en galère.» Internet regorge de sites défouloirs où une armée d’enseignants précaires témoignent de leurs difficultés, de l’angoisse du lendemain mais aussi du sentiment d’être des enseignants de seconde zone, la variable d’ajustement des établissements.
En primaire, “on bricole comme on peut ”
Cadre bucolique, potager attenant, l’école primaire de Bois-le-Roi, hameau de l’Eure, accueille six classes dans des conditions à première vue idéales.
Lycée professionnels
« On leur demande d'aller en haut de l'échelle, mais on a retiré les barreaux »
Les enseignants restent la catégorie socio-professionnelle la plus ancrée à gauche
La question du vote enseignant concernant 800 000 agents était évidemment un enjeu crucial pour les candidats. Longtemps considéré comme acquis à la gauche, l’électorat enseignant avait semblé montrer en 2007 que cette équation politique n’avait plus rien de systématique. Il y a cinq ans, le vote des profs s’était en effet largement éparpillé. Selon le sondage “sortis des urnes”, Nicolas Sarkozy avait ainsi recueilli une proportion inespérée de 17 % des voix, François Bayrou 24 %, quand la candidate socialiste, Ségolène Royal, “plafonnait” à 41 %.