Pasolini, clair-obscur

Karim Chammas, médecin libanais exilé en France, retourne à Beyrouth où l’attend un passé qui ne passe pas : Elias Khoury suit pas à pas un homme à la recherche de celui qu’il fut.

Magali Mougel met en scène ce qui bascule quand une vie n’est pas ce qu’elle devait être.

Serge Safran a tourné la page. Depuis deux ans, il publie sous son propre nom des fictions françaises et traduites. Une bonne adresse pour les jeunes auteurs.

Saint ou impie, Narcisse civil, marxiste et mystique, la seule idole de Pasolini fut la Réalité. Portrait d’un poète hérétique, d’un intellectuel disorganique et d’un cinéaste scandaleux qui chercha dans le passé la voie critique du présent.

Roman d’apprentissage autant qu’éducation sentimentale, le nouveau livre de Frédérick Tristan est aussi un voyage aux sources de son œuvre.

Dans Sarajevo assiégé, l’ex-reporter Jean Hatzfeld suit un couple d’athlètes écartelé par la guerre.

Sortir de la résignation, trouver le lieu à partir duquel le temps se fait effervescence, tel est le credo des Carnets de Nadine Ribault.

Arpenteur éveillé du monde, Jean Rolin a jeté ses filets dans l’un des endroits les plus surveillés de la planète.

Avec ce deuxième roman socio-réaliste aux allures de drame antique, Lionel Salaün confirme son talent.

Avec Le Cœur par effraction, ample roman sur le bien et le mal, l’Écossais James Meek dit avoir essayé de faire Tolstoï « son maître, son Virgile ». Rencontre.

Jerome Charyn imagine la vie fantasque et retrouvée de la poète Emily Dickinson, cette âme en incandescence.

En Louisiane, une exploitation forestière, lieu de tous les combats, corps et âmes. Première traduction de l’impitoyable Tim Gautreaux.

Paul Beatty s’interroge de nouveau sur la fiction de l’identité noire et trace un portrait sans concession d’une Amérique bien-pensante.

Odyssée immobile, La Fin du vandalisme est une invitation au voyage à travers le quotidien de l’Amérique profonde.

En douze séquences, la jeune poète Dorothée Volut explore dans À la surface ce que peut la parole lorsqu’elle prend le risque de se dire.