Entre fascination et fantaisie, l’Italien Ugo Riccarelli met en scène des grands noms du sport face à la défaite et à la mort.
Christine Montalbetti, Fukushima mon amour
Tous champions
L’art de lire
Arpenteur érudit et passionné des voies multiples de la création, George Steiner interroge la culture occidentale, sa noblesse – et son déclin.
Changer tout ça
En deux pièces rythmées, l’écrivain allemand Falk Richter attaque joyeusement la société contemporaine.
Éditeur sur les bords
À deux pas du lac Léman, les discrètes éditions Alidades façonnent un catalogue à l’esprit voyageur qui fait la part belle à la poésie et à la prose sous la forme d’élégants petits cahiers.
Extrêmes amants
Traversée inouïe parmi les récits où s’illustre l’amour à la japonaise.
Ces ennemis intimes
Tant de boniments sur nos colonisés et immigrés : il fallait bien un prophète colérique ou un prof pince-sans-rire pour rétablir un peu de raison.
La langue pour abri
Portée par une sensibilité au monde, l’écriture de Christine Montalbetti ressemble plus à un art de vivre qu’à une discipline. La respiration heureuse de qui se consacre à raconter des histoires, à en lire, à en voir. Pour y vivre ?
L’amour en maison close
Dans un hôtel fermé comme un bunker, un romancier français et une femme japonaise font l’amour, prennent un bain, boivent du thé. Et constituent ainsi une humanité entourée de spectres et menacée d’irradiations.
Habiter la phrase
Christine Montalbetti ouvre facilement la porte de son atelier d’écriture. Autant dire de sa maison tant la romancière semble avoir fait son nid avec les mots du dictionnaire.
Crimes sans châtiment
Dans le deuxième récit qu’il consacre à l’histoire de l’Espagne moderne, Javier Calvo utilise les ficelles du roman noir et la trame des contes de fées pour explorer le côté obscur des années 70.
Partir en fumée
Absalon publie les deux derniers textes de Werner Kofler, l’une des voix majeures de la littérature autrichienne.
Soleils édentés
Roman après roman, l’écrivain mozambicain Mia Couto réarpente une langue. Bigarrée, saugrenue, épique.
Le nôtre de Cole Swensen
Lorsque, en 2008, Cole Swensen publie Ours à l’« University of California Press » à Berkeley, elle ne songe pas le moins du monde aux dates anniversaires d’André Le Nôtre (1613-1700). Pas plus que nous lorsque nous décidons quelques mois plus tard de traduire ce livre. Les éditeurs non plus qui acceptent rapidement le principe de ce travail en en fixant la publication pour 2013. Or, à l’approche de la sortie du livre, nous découvrons que de nombreux hommages et festivités se préparent à l’occasion du 400e anniversaire de la naissance de Le Nôtre, tant à Versailles qu’à Saint-Germain et sans doute ailleurs où notre jardinier national a laissé son empreinte. Fêter André Le Nôtre aujourd’hui n’est pas anodin. Il est en effet l’inventeur du « jardin à la française », et seul un très petit nombre de pays peut s’enorgueillir d’avoir développé un tel art spécifique : hormis Babylone et ses jardins suspendus, les Anglais bien sûr, les Chinois et les Japonais ont su fixer des règles et un style qui sont depuis sans fin copiés et recopiés de par le monde.
Jack l’excentré
Les Trois leçons de poétique de Jack Spicer sont de formidables divagations, allusives et accordées à sa façon d’aller toujours vers sa propre ignorance.
Auteure avant l’heure
La Fabrique de l’intime, exceptionnelle anthologie de mémoires et journaux de femmes du 18e siècle : où l’on découvre des filles, des mères, des âmes mélancoliques autant qu’énergiques.