À l’heure d’un profond changement dans le statut de l’oeuvre musicale enregistrée, alors qu’on annonce la disparition du support disque au profit de fichiers mp3 dématérialisés, apparaît l’idée d’une certaine externalité de la musique comme changement de champ disciplinaire. Soixante ans après les premiers travaux de Pierre Schaeffer sur la musique concrète, les questionnements sur la musique en tant que pratique artistique à part entière, sur le monde des sons et son rapport avec la musique dominent toujours. Plus encore, il semblerait, qu’alors que la notion d’oeuvre sur bande devient de plus en plus acquise et partagée, la fixation (l’enregistrement) ait joué un rôle important en termes d’effets esthétiques, sur la musique.
Déplacements des pratiques artistiques
A la source de l’extra-disciplinarité
Théâtralié et arts visuels
Le paradoxe du spectateur. Autour « The World as a Stage » et « Un teatre sense teatre »
Monde de l’école et monde de l’art...
Quelles pratiques, interactions et problématiques induites par la présence des danseurs dans les classes ?
Pratiques paysagères : introduction à une écologie culturelle humaniste
Nous traiterons des déplacements réciproques de la pratique paysagère entre les sciences de la nature et les arts plastiques. L’« extra-disciplinarité » serait l’implantation de l’une de ces disciplines dans le contexte de l’autre. Il ne s’agira pas d’une hyper disciplinarité – de l’élaboration d’une nouvelle discipline qui chapeauterait les précédentes – mais d’un supplément disciplinaire qui émerge de leur déplacement. Notre hypothèse est que cette extra-disciplinarité serait un des opérateurs pour une « écologie culturelle humaniste ».
“L’artiste agent du changement social”
Ou comment les politiques culturelles britanniques ont annexé la production artistique au profit du programme du New Labour.
Cinéma et art contemporain, nouvelles approches de l’essai
« Avec Édouard Manet commence la peinture moderne. C’est-à-dire le cinématographe. C’est à dire des formes qui cheminent vers la parole. Très exactement une forme qui pense. »
Caroline Delieutraz, “The Eggmen”
Les Eggmen sont une communauté d’hommes à têtes d’oeufs. Leur univers est représenté dans une série de vignettes dessinées au feutre noir. Ils tirent leur nom d’une chanson bien connue des Beatles I Am The Walrus qui commence comme ceci : « I am he as you are he as you are me and we are all together /1. ». Ils s’apparentent aussi bien au personnage d'Humpty Dumpty qu’aux Playmobils. Leur communauté est fondée sur des codes décalés et absurdes.
La question du commissariat d’exposition
Paul-Louis Rinuy, Gregor Podgorski, Rémy Jacquier, Olivier Delavallade et Marc-Olivier Whaler, entretiens par Hsui-ling Wang