Pour son premier long métrage, V. Katsoupis mêle habilement le thriller psychologique à une transposition moderne de Robinson Crusoé . Malgré un récit bien mené, le film laisse le spectateur aussi affamé que le personnage dont il vient de suivre la déchéance.
L’Enlèvement de Marco Bellocchio
À l’intérieur de Vasilis Katsoupis
Complètement cramé ! de Gilles Legardinier
Pour son premier film, Gilles Legardinier adapte l’un de ses propres romans. Le casting, prestigieux, et le décor (un magnifique château breton), ajoutent à l’élégance de la mise en scène. Porté par sa bienveillance, le film est une réussite.
L’Enlèvement de Marco Bellocchio
Au sein de la communauté juive de Bologne, en 1858, un enfant est enlevé à sa famille par l’Église catholique. Marco Bellocchio prouve une fois de plus tout son talent en évoquant une douloureuse période de transition dans la construction de l’Italie contemporaine.
Flo de Géraldine Danon
Cette “fiction où tout est vrai”, précise la réalisatrice, nous embarque à bord de l’époustouflant parcours de Florence Arthaud, la célèbre navigatrice disparue en 2015, et signe le beau portrait d’une femme à l’indomptable énergie, éprise de liberté.
Monsieur le Maire de Karine Blanc et Michel Tavares
Dans Monsieur le Maire , un élu projette d’ouvrir un foyer pour femmes en difficulté dans sa commune, pour lutter contre la désertification rurale. Inspiré d’une histoire vraie, ce film humaniste manque de crédibilité, et souffre de personnages stéréotypés.
Kleber Mendonça Filho
“ Je préfère considérer la présence des fantômes d’un point de vue poétique plutôt que technique ou religieux ”
Le Repaire des contraires de Léa Rinaldi
Dans une commune fragilisée par la déshérence sociale et les violences urbaines, un chapiteau se dresse comme un symbole de résistance artistique. Le film est le portrait pénétrant d’une résistante et la chronique d’une lutte inégale entre création et destruction.
Five Night at Freddy’s de Emma Tammi
Dans le restaurant familial qu’il surveille, un gardien de nuit découvre que les animatroniques du lieu sont possédées. Adapté des jeux vidéo du même nom, le film d’Emma Tammi exsude tour à tour mollesse narrative et visions infécondes. D’un ennui total.
L’Hiver d’Edmond et Lucy de François Narboux
Comment rallonger le jour le plus court de l’année ? Construire un château de glace ? Découvrir la capacité d’adaptation de la nature ? Formant un unitaire joyeux, quatre courts édifiants sur les richesses de l’hiver, pour peu qu’on se montre imaginatif.