Dans son dernier film, Mai Zetterling évoque la vie de la romancière Agnes von Krusenstjerna. Jusqu’alors inédit en France, Amorosa clôt la carrière de la cinéaste sans toutefois la transcender. Une curiosité baroque, à défaut d’être un chef-d’œuvre méconnu.
La Bête dans la jungle
Amorosa de Mai Zetterling
Animalia de Sofia Alaoui
Ni tout à fait film de genre, ni drame sociétal, Animalia est un récit en apparence limpide qui, à l’image de son personnage, se nourrit constamment pour interroger notre rapport au monde, aux autres, au surnaturel... Et révèle la jeune Oumaïma Barid, de toutes les scènes.
Gran Turismo de Neill Blomkamp
À mi-chemin entre le biopic et l’opération marketing, l’adaptation ciné du jeu vidéo Gran Turismo dévoile un circuit tout tracé, ô combien convenu et peu inspiré. De retour sur les pistes avec ce blockbuster estival, N. Blomkamp s’en tire tout juste avec les honneurs.
Un coup de maître de Rémi Bezançon
Une tragicomédie construite autour d’un duo d’acteurs - Vincent Macaigne et Bouli Lanners - qui fonctionne à merveille. L’intrigue, prétexte à une réflexion bien légère sur le mercantilisme du milieu de l’art, est hélas plutôt vaine.
La Voie royale de Frédéric Mermoud
De la ferme familiale à la classe préparatoire d’un prestigieux lycée lyonnais, Sophie cherche qui elle veut devenir. Un récit d’ascension sociale assez convenu et explicatif, dont on retient pourtant l’interprétation de la lumineuse Suzanne Jouannet.
La Bête dans la jungle de Patric Chiha
Tout ce qui se passe dans une salle de cinéma (l’attente de l’éblouissement, le basculement dans une réalité alternative, l’euphorie et la mélancolie) raconté au moyen de tout ce qui fait le cinéma (la lumière, la musique, le temps, le mouvement et le romanesque).