Un tueur à gages, soudain incapable de supporter la vue du sang, embarque ses paisibles voisins dans une virée meurtrière. Si le film manque un peu de personnalité, il n’en constitue pas moins l’exemple, plutôt rare, d’une comédie tenue et, parfois, inspirée.
Blue Jean de Georgia Oakley
Les Complices de Cécilia Rouaud
10 jours encore sans maman de Ludovic Bernard
Franck Dubosc part en vacances à Courchevel avec ses quatre rejetons, alors que sa femme a une opportunité professionnelle à Paris. Rien de nouveau dans ce film paresseux et sans inspiration, exploitant sans style ni originalité le filon du succès de 2020.
Avant l’effondrement de Alice Zeniter et Benoît Volnais
Directeur de campagne d’une candidate écologiste, Tristan reçoit un test de grossesse anonyme. Déjà anxieux à l’idée d’être atteint d’une maladie dégénérative, il part à la recherche de l’expéditrice. Une plongée douce-amère et juste dans notre monde post-moderne.
Blue Jean de Georgia Oakley
En 1988, Jean, professeure d’EPS lesbienne, voit sa vie bouleversée par le vote d’une loi stigmatisant la communauté gay. Une première œuvre qui évite le piège du film à message militant en dressant le portrait tout en finesse d’une femme ordinaire.
Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand
La Fille et le garçon de Jean-Marie Besset
Adapté de sa pièce éponyme, le film de Jean-Marie Besset se voudrait être une histoire provocatrice et novatrice réconciliant les contraires ; elle n’est malheureusement qu’une fantaisie érotique et intellectuelle médiocre et sans consistance.
Jours sauvages de David Lanzmann
De nos jours, à Paris, réunis par le même désir d’argent et de vie facile, Eva, étudiante venue de Tours, Manu, dealer, et Romain, trader, se rencontrent. Sur des images sidérantes, loin de toute apologie, un film édifiant sur la vacuité de notre post-modernité.
La Plus belle pour aller danser de Victoria Bedos
Pour séduire celui qu’elle aime, une jeune fille se fait passer pour un garçon... Cette première réalisation de V. Bedos - coscénariste de La Famille Bélier - est touchante, mais inaboutie, pour échouer à développer son sujet central - la quête d’identité.
Sur l’Adamant de Nicolas Philibert
Le nouveau documentaire de Nicolas Philibert s’attache à suivre le quotidien d’un centre d’accueil psychiatrique de jour. Le cinéaste de l’invisible se questionne ici, avec humanisme, sur la capacité réelle de notre société à aider efficacement les plus faibles.