Thelma veut sauver son fils Louis, dans le coma. Le film le moins personnel de Lisa Azuelos est une ode à l’amour maternel accomplissant des miracles. Malgré des montagnes d’affects, cette histoire de Thelma et Louis reste trop fabriquée et convenue pour émouvoir.
L’Éden de Andrés Ramírez Pulido
La Chambre des merveilles de Lisa Azuelos
Atlantic Bar de Fanny Molins
La cinéaste Fanny Molins se glisse dans l’intimité d’un bar de quartier menacé de fermeture. Là, autour de la lumineuse figure de la gérante Nathalie, gravitent une poignée d’habitués venus réchauffer leurs solitudes. Un film brut, débordant de vitalité.
Chili 1976 de Manuela Martelli
À travers un récit inspiré par sa grand-mère, et le portrait d’une bourgeoise dont les convictions sont mises à l’épreuve du réel, Manuela Martelli raconte en creux le Chili de Pinochet, les desaparecidos et la répression. Brillant mais un peu austère.
De grandes espérances de Sylvain Descloux
Alors qu’elle rêve de justice sociale et d’une carrière politique, Madeleine se retrouve engluée dans un fait divers qui pourrait avoir raison de ses ambitions. Rebecca Marder, lumineuse, porte le film grâce à un personnage de femme forte réjouissant.
Holy Emy de Araceli Lemos
Je m’abandonne à toi de Cheyenne-Marie Carron
Saules aveugles, femme endormie de Pierre Földes
Trois témoins du tremblement de terre de 2011 au Japon voient leur existence remise en question par cet événement. Conçu à partir d’une sélection de nouvelles de Murakami, ce film d’animation multiplie les niveaux de réalité, au risque de s’y perdre parfois.
Sur les chemins noirs de Denis Imbert
À peine remis d’un grave accident, un écrivain se met en tête de parcourir la “diagonale du vide” à pied. Librement adapté du roman du même nom de Sylvain Tesson, Sur les chemins noirs se révèle creux et superficiel tant dans sa forme que dans son fond.