En quête des pierres d’Infinité, Thanos menace l’univers. Éparpillés, les Avengers s’opposent à lui. Voici donc le grand rassemblement des super-héros Marvel : un spectacle fait de confusion et de fulgurances, laissé en suspens, mais dominé par un antagoniste fascinant.
En guerre
Avengers : Infinity War de Anthony & Joe Russo
Big Time de Kaspar Astrup Schröder
Sur les pas de Bjarke Ingels, talenteux architecte danois contemporain, Kaspar Astrup Schröder dévoile les coulisses d’un métier passionnant, mais laisse hélas trop de place à l’égo surdéveloppé de l’homme, aussi narcissique que doué, qu’il filme.
Comme des garçons de Julien Hallard
1969. Un journaliste sportif crée, pour plaisanter dans un premier temps, une équipe de football féminine. Mais il se prend au jeu... et d’affection pour sa talentueuse avant-centre. En dépit de son arrièreplan féministe, une comédie romantique anodine.
Love addict de Frank Bellocq
Gabriel est un séducteur compulsif. Quand il apprend qu’il va devoir rencontrer la très belle femme de son nouveau patron, il décide de se faire soigner. Beaucoup de lourdeurs et de facilités, peu d’imagination et des clichés en rafales. Dispensable.
Les Municipaux (Ces héros) de Les Chevaliers du Fiel
Les employés municipaux de Port-Vendres, ou comment glander aux frais des administrés. Gags complaisants mais sans drôlerie, arrière-goût idéologique rance et méprisant pour des personnages convenus et vulgaires. Bref, un ratage complet des Chevaliers du fiel.
Nous sommes l’Humanité de Alexandre Dereims
Rencontre avec les Jarawas, peuple récemment entré en contact avec la “civilisation moderne”, et aujourd’hui menacé de destruction. Un film visuellement splendide, tendre et contemplatif, qui pâtit cependant de ne pas davantage fouiller son sujet.
Paul, apôtre du Christ de Andrew Hyatt
Paul dicte les Actes des Apôtres à Luc. Les flash-backs sont filmés comme des pubs, avec pollen volant au ralenti. Cette montagne académique sulpicienne nous ramène 60 ans en arrière, avant Pasolini, Monty Python et Scorsese. Dogmatique et ennuyeux.
Los Adioses de Natalia Beristáin
Le destin de Rosario Castellanos, auteur mexicaine méconnue en France. En articulant problématiques féministes et conjugales, Beristain signe un portrait de femme original et émouvant. Ou quand l’intimité et la parole publique se nourrissent l’une l’autre.
Champ de batailles de Edie Laconi
Les portraits choisis par Edie Laconi pour décrire les combats ordinaires de familles nécessitant l’aide de centres parentaux sont universels et éclairants. Personne ne ressort vainqueur de ces champs de batailles, mais le spectateur, lui, en sort grandi.
Everybody Knows de Asghar Farhadi
Mélangeant une fête de village façon Dolce & Gabbana à une intrigue policière corsée par des ressentiments familiaux et des jalousies de voisinage, le dernier film de Asghar Farhadi est tumultueux et d’une grande richesse narrative, mais il demeure superficiel.