Chloé découvre que son compagnon psychiatre lui cache quelque chose. Ozon tente un thriller dénué de complexes, entre Cronenberg et De Palma. Mais il lui manque d’être assez crédible pour être pris au sérieux, ou assez décalé pour être drôle.
Ava de Léa Mysius
L’Amant double de François Ozon
HHhH de Cédric Jimenez
Le “Boucher de Prague” et les Résistants qui ont mis fin à ses méfaits sont ici filmés sans distance, avec une complaisance esthétique déplaisante. Filmée en anglais et sans Allemands par un Français, cette page de l’Histoire est filmée sans enjeux ni rigueur.
Le Jour d’après de Hong Sangsoo
Hanté par le souvenir de son ancienne maitresse, un éditeur fait face à la jalousie de sa femme et l’arrivée de sa nouvelle employée. Variation plus personnelle du système Hong Sangsoo, Le Jour d’après est un portrait délicat et doux-amer de l’errance amoureuse.
The Wall de Doug Liman
Wonder Woman de Patty Jenkins
Celle qui vivra de Amor Hakkar
À travers les histoires croisées de deux femmes qui ont vécu, l’une la Seconde Guerre mondiale, l’autre la Guerre d’Algérie, le cinéaste Amor Hakkar (La Preuve) tisse un drame antimilitariste saisissant, servi par une mise en scène élégante.
Ce qui nous lie de Cédric Klapisch
Après dix ans d’absence, Jean revient auprès de sa soeur et de son frère pour s’occuper du domaine viticole familial. Un “feel good movie” sympathique qui, sans faire preuve d’une grande originalité, séduit par la tendresse et la sincérité qu’il dégage.
Creepy de Kiyoshi Kurosawa
Takakura emménage dans un nouveau quartier et fait la connaissance de son voisin... qu’il soupçonne d’être impliqué dans la disparition d’une famille. En renouant avec le thriller, Kurosawa signe un film d’une noirceur extrême et d’une maîtrise totale.
Free Fire de Ben Wheatley
Pendant les années 1970, un deal d’armes se déroule (très) mal. De ce postulat minimaliste, le génial Ben Wheatley brode une intrigue rocambolesque en forme d’humble exercice de style virtuose. Anecdotique en apparence, mais réjouissant.
La Madre (La Madre) de Alberto Morais
La Momie de Alex Kurtzman
Tom Cruise revient truster le grand écran avec un film d’aventures complètement idiot mais plutôt drôle, qui revisite le bon vieux mythe de la momie maudite. Le tout filmé avec des moyens pléthoriques, qui en mettront plein les mirettes à un large public.
Nos patriotes de Gabriel Le Bomin
En évoquant un aspect méconnu de la Résistance, Nos patriotes pouvait se démarquer de nombreux films historiques. Mais l’interprétation est si peu consistante que le film, dénué d’émotion, en devient une simple et honnête documentation sur Addi Ba.
Nothingwood de Sonia Kronlund
Afghan, véritable vedette dans son pays, Salim Shaheen a tourné plus de cent films avec trois bouts de ficelle. Cet admirable documentaire, plein de drôlerie, de tendresse et de gravité nous révèle un personnage inspiré, truculent et inoubliable.
Retour à Monthauk de Volker Schlöndorff
Un écrivain réinvente sa vie à travers un roman, tiraillé entre une femme qui l’aime et un ancien amour qu’il ne peut oublier. Un Volker Schlöndorff tout en finesse, d’une désespérance aussi bouleversante que lumineusement portée par ses
Un, deux, trois... de Mathieu Gari
Après quatre ans de prison, Florian retrouve son ami Anthony et tombe amoureux de Julie, danseuse de bar, qui leur propose une arnaque aux prêts bancaires. Une comédie autoproduite, protéiforme et plaisante, un réel plaisir de filmer.