Pauvre Christine ! À quarante ans, elle oublie chaque matin la moitié de sa vie, suite à une agression au fond d’un parking. La persévérance l’aidera à démêler les noeuds d’une histoire compliquée ; la nôtre nous aidera à supporter cette histoire soporifique.
Saint Laurent de Bertrand Bonello
Avant d’aller dormir de Rowan Joffé
Brèves de comptoir de Jean-Michel Ribes
Les Brèves reviennent, cette fois sur grand écran, avec une tripotée d’acteurs certes excellents mais enfermés dans un non-récit lassant et enfilant les saillies drôlatiques à un rythme tel qu’on en perd les deux tiers. Gourio est grand, ce film, moins.
Elle l’adore de Jeanne Herry
Jeanne Herry, à la ville fille de Julien Clerc, s’attache ici à la douce dinguerie d’une fan de chanteur qu’une passion inconditionnelle, alliée à sa force intérieure, révèle peu à peu à elle-même. Un premier film maîtrisé, porté avec conviction par ses comédiens.
Les Enfants de la Rose Verte de Bernard Richard
Bernard Richard est allé collecter des témoignages dans un hôpital de jour d’un secteur de pédopsychiatrie, spécialisé dans l’accueil des jeunes autistes. On a beau chercher, on ne comprend pas bien l’intérêt de projeter Les Enfants de la Rose Verte au cinéma.
Get on Up de Tate Taylor
La carrière mouvementée de James Brown, chanteur d’exception et homme autoritaire et violent, torturé par ses démons. Un biopic soigné, qui cherche - sans y parvenir - à échapper à l’académisme inhérent au genre, porté par la prestation fiévreuse de C. Boseman.
L’Incroyable histoire de Winter le dauphin 2 de Charles Martin Smith
La suite des aventures - pas si incroyables que ça - de Winter, le dauphin sans queue. Mièvre et sirupeux, souffrant de graves problèmes de rythme et d'un scénario creux, cet inutile deuxième volet devrait même peiner à capter l'attention des plus jeunes
Léviathan de Andreï Zviaguintsev
Avec Léviathan, titre on ne peut plus explicite, Zviaguintsev approfondit sa peinture dénonciatrice et désespérée de la Russie poutinienne commencée avec Elena (2011), et livre, une fois encore, une oeuvre au scénario admirable, dérangeante, forte, superbe.
Saint Laurent de Bertrand Bonello
De 1967 à 1976 les sommets et les gouffres de la vie de Saint Laurent. Bonello passe brillamment l'épreuve du film de commande en réussissant à faire totalement coïncider la trajectoire biographique du couturier avec les contours de son propre univers.
L’Apôtre de Cheyenne Carron
Akim, futur imam, est bouleversé par sa découverte de la foi catholique. Son parcours vers cette autre religion ne sera pas sans embûches, ni sans violence. D’un sujet aussi intéressant que délicat, Carron tire un film un peu maladroit, mais fort et sensible.
Bodybuilder de Roschdy Zem
Bodybuilder, troisième long métrage de Roschdy Zem, plonge dans l’univers rarement porté à l’écran du bodybuilding. Si le scénario n’est pas particulièrement convaincant, l’auteur délivre au final une vision contrastée d’un milieu peu connu.
Casse de Nadège Trébal
Dans une casse, des hommes s’affairent entre les carcasses de voitures. Nadège Trébal a su capter leur parole, rare et précieuse. Travellings soignés, musique langoureuse aident à révéler les belles âmes cachées dans la ferraille.
Horns de Alexandre Aja
Un suspect en quête d’innocence se réveille avec d’étranges cornes. Voilà le point de départ du nouveau film d’Alexandre Aja, qui tente un ambitieux mélange entre drame, horreur et comédie, mais se retrouve plombé par une réalisation plus plate que par le passé.
Le Temps de quelques jours de Nicolas Gayraud
Une abbaye dans l’Aveyron accueille trente moniales âgées de 26 à 96 ans. Le Temps de quelques jours est autant un bel hommage à ces femmes qui ont fui la stupidité du monde qu’un hymne à la lenteur, à la beauté des paysages et au passage du temps.
Tu veux ou tu veux pas de Tonie Marshall
Lambert, abstinent sexuel, embauche la pulpeuse Judith, assoiffée d’hommes, et tente de résister à ses lourdes avances. Malgré une seconde partie meilleure, le film cède à des clichés comiques éculés et ne conduit nulle part, si ce n’est vers l’ennui.
Lou ! Journal infime de Julien Neel
Le portrait loufoque d’une pré-adolescente créative et rêveuse, et de sa jeune mère un peu paumée. Sans être tout à fait réussi, Lou!, tiré d’une série de BD à succès, est un film familial plein de charme et de tendresse, qui propose un univers original.