Divorcer en huit jours d’un ex pour en épouser un autre, c’est le projet de cette comédie romantique à la française, c’est-à-dire hélas mal écrite, laborieusement montée et validée à la hâte. Mais où sont donc passés les producteurs ?
Dragons 2
L’Ex de ma vie de Dorothée Sebbagh
Jersey Boys de Clint Eastwood
Passer deux heures avec les Jersey Boys est une manière de voyage temporel, nous menant dans le New Jersey des années 1960, des petits voyous, de la pop rock, des “bands” qui peinent à la tache... Un film étonnement dépaysant, et une belle réussite.
À la recherche de Vivian Maier de John Maloof et Charlie Siskel
L’existence et les innombrables clichés de Vivian Maier (1926-2009), “street photographer” majeure du XXe siècle, ont été récemment révélés. Son inventeur (au sens archéologique) met ici en scène sa découverte et dresse le portrait d’une femme hors du commun.
Dragons 2 de Dean DeBlois
L’amitié indéfectible entre Harold et Krokmou va être mise à rude épreuve par un redoutable adversaire... Sans Chris Sanders, Dean DeBlois parvient à perpétuer l’esprit de Dragons dans cette suite en tous points supérieure à l’original.
Jimmy’s Hall de Ken Loach
L’histoire inspirée de la vie de Jimmy Gralton et de son dancing, dans l’Irlande rurale des années 1930. Dans la continuité du Vent se lève, le nouveau film de Ken Loach est à la fois doux et tragique, tel une musique entendue au loin dans la verdure irlandaise.
Palerme (Via Castellana Bandiera) de Emma Dante
Un dimanche d’été dans une ruelle étroite de Palerme, les deux voitures de Rosa et Samira se retrouvent face à face. Aucune des deux ne veut céder le passage. Une parodie de western, drôle et féroce, dénonçant l’immobilisme d’une société italienne passéiste.
Terra nullius Confessions d’un mercenaire (Terra de ninguèm) de Salomé Lamas
Salomé Lamas compose par fragments un portrait photographique, historique et humain du mercenaire portugais Paulo de Figueiredo. Avec sobriété, ces confessions sont pénibles à entendre mais ouvrent à des questions essentielles.
Blue Ruin de Jeremy Saulnier
Un sans-abri apprend la libération de l’assassin de ses parents. Blue Ruin, film indépendant, surprend par ses qualités de mise en scène mais, grevé par un scénario somme toute conventionnel, ne parvient pas à dépasser sa condition de film de genre.
City of Dreams de Steve Faigenbaum
Après vingt-cinq ans d’absence, Steve Faigenbaum revient à Détroit, ville marquée au fer rouge par la ruine de l’industrie américaine. OEuvre nostalgique et amoureuse, subtil équilibre entre histoire familiale et grande Histoire, City of Dreams fait mouche.
Rencontre avec “les” Jones
Contrairement à ce que leur nom unique laisse entendre, Jones désigne un duo de jeunes réalisateurs londoniens qui se sont rencontrés dans l’agence de publicité où ils travaillaient. Après avoir réalisé ensemble plusieurs clips, ils sortent un premier long métrage prometteur et inventif qui a reçu un bel accueil critique en Angleterre. Rencontre.
Everyone’s Going to Die de Jones
OEuvre d’un duo de réalisateurs que rassemble un même vocable (Jones), ce premier film inventif et poétique, fait de bouts de ficelle, ce qui parfois se voit, s’attarde sur la rencontre et le point de bascule de deux losers magnifiques. Joli quoique imparfait.
Sunhi (U ri Sunhi) de Hong Sang-soo
Trois hommes, troublés et séduits par la belle et solitaire Sunhi, tentent de la cerner, chacun reprenant peu à peu les propos des autres. Netteté du trait, finesse du moraliste avisé et science du récit tout en variations : Hong Sang-soo est en forme.
L’Homme qu’on aimait trop de André Téchiné
Du fait divers sur la disparition de l’héritière du Palais de la Méditerranée, Téchiné tire le portrait d’une femme avide d’amour, joliment porté par Adèle Haenel. Mais il rate le contexte (la guerre des casinos) et ne fait qu’effleurer les autres personnages.