Après Imogène McCarthery, Alexandre Charlot et Franck Magnier cèdent à une nouvelle adaptation pour leur deuxième film, cette fois à destination des enfants. La mise en scène n’est guère plus brillante et l’histoire franchement plate.
Cloud Atlas
Boule & Bille de Alexandre Charlot er Franck Magnier
Chacun à son poste et rien ne va de Lina Wertmüller
Gigi et Carletto vont à Milan pour gagner leur vie et s’installent dans une colocation de jeunes travailleurs. Les difficultés commencent. Ce film de 1974, inédit en France, étonne par un ton tragicomique féroce et frappe par l’actualité de son propos.
A la merveille de Terrence Malick
Depuis son nuage de sérénité, Malick survole les difficultés de l’amour et de la foi. Mais en l’absence de remise en question, son cinéma tourne à vide, ennuie et sombre dans la caricature. Prions pour une prise de conscience prochaine du cinéaste.
Au bout du conte de Agnès Jaoui
Tout le monde a ses petites croyances, mais la plus répandue est celle du prince charmant venu enlever la belle princesse. Bacri et Jaoui, renouant avec l’esprit choral du Goût des autres, brodent sur les contes et enluminent l’écran en nous parlant d’amour.
La Famille de Nicky de Matej Minac
Comment Sir Nicholas Winton évita l’extermination, en 1939, de 669 enfants tchèques et slovaques, juifs pour la plupart, dans les camps nazis. Le réalisateur slovaque Matej Minác livre son nouveau documentaire sur le sujet, poignant et classique dans sa forme.
No de Pablo Larrain
Parfaite reconstitution historique autant que réflexion pointue sur le pouvoir des images dans le monde politique, No est une véritable réussite, dont le pessimisme s’incarne néanmoins de manière presque trop limpide en la figure de G. Garcia Bernal.
Sababou, L’espoir de Samir Benchikh
Modeste dans la forme, Sababou plaide, par l’exemple, pour une Afrique prise en main par ses propres peuples. Cette visée d’ensemble permet à l’évocation de quatre Ivoiriens engagés (parmi lesquels le chanteur Tiken Jah Fakoly) d’excéder son aspect anecdotique.
Spring Breakers de Harmony Korine
Harmony Korine pose sur les vacances trash et débauchées d’adolescentes américaines un regard à mi-chemin entre premier et deuxième degré. Spring Breakers est un film hypnotique, qui pourra sembler, selon l’humeur, tour à tour creux ou fascinant.
20 ans d’écart de David Moreau
Après deux films d’horreur, David Moreau signe, en solo, une comédie sentimentale en adoptant, ici encore, tous les codes du genre. Si le film ne réserve pas de surprises, il promet de passer un moment agréable. À ce titre, le contrat est rempli.
Cloud Atlas de Lana Wachowski, Tom Tykwer et Andy Wachowski
Les Wachowski font équipe avec T. Tykwer pour porter à l’écran l’inadaptable : le foisonnant roman de David Mitchell, réparti sur six époques. En jonglant avec les genres par le biais d’un montage virtuose, les auteurs imposent Cloud Atlas comme un événement majeur.
Jappeloup de Christian Duguay
Fondée sur le parcours réel de Pierre Durand et de son fameux cheval Jappeloup, médaillés d’or aux J.O. de Séoul en 1988, cette épopée, assez exaltante, retrace les heurts et malheurs du couple homme / bête, jusqu’à devenir enfin un centaure victorieux.
Notre monde de Thomas Lacoste
Notre monde est un documentaire schizophrène, où la parole radicale qui se libère est à chaque fois neutralisée par un dispositif scénique et une mise en scène qui s’attachent à enfermer autant la pensée progressiste qui prend forme, que les intervenants.
Les Nuits avec Théodore de Sébastien Betbeder
Autour du parc des Buttes-Chaumont, un film bref et onirique, imparfait mais au charme certain. L’attention portée aux lieux, entre accents documentaires et réenchantement du réel, sert opportunément la chronique d’un amour à la lisière du fantastique.
Tu seras sumo de Jill Coulon
Une succession d’opportunités a permis à Jill Coulon, réalisatrice de ce premier long métrage, de suivre l’intégration d’un élève dans une écurie de sumo. Avec une grande sensibilité et une belle maîtrise formelle, elle nous fait découvrir cet univers clos.
Les Coquillettes de Sophie Letourneur
Avec Les Coquillettes, Sophie Letourneur résume, plus qu’elle ne prolonge, ses films précédents. Comme toujours, le résultat est vivant et rythmé, mais la légèreté presque désinvolte du propos, frustrante, appelle, à l’avenir, davantage de consistance.
The Place beyond the pines de Derek Cianfrance
Schenectady sert de décor à trois portraits et trois récits de rédemption pour Derek Cianfrance. Si The Place Beyond the Pines ne tient pas ses promesses de grand mélodrame, il n'en demeure pas moins une belle déclaration d'amour à ses acteurs.