Avengers

L’Amour et rien d’autre (Über uns das All) de Jan Schomburg

par Iris Brey

Drame - Ce premier long métrage de Jan Schomburg retrace le chemin d’une femme qui, en faisant face au suicide de son mari s’aperçoit qu’elle ne connaissait rien de lui. Un film qui aborde le thème du deuil de manière neuve, avec justesse et poésie.

L’Enfant d’en haut de Ursula Meier

par Astrid Jansen

Chronique - Comme pour Home, son précédent film, Ursula Meier accorde autant d’importance aux lieux qu’aux personnages. L’Enfant d’en haut est un conte moderne qui confronte deux mondes opposés mais reliés par un jeune garçon : Simon.

Les Fraises des bois de Dominique Choisy

par Olivier Bouchard

Conte urbain - Détournant habilement ses allures sombres et austères, Les Fraises des bois est un conte optimiste, qui sait à la fois évoquer le malheur avec une retenue remarquable et le bonheur avec une liberté fort réjouissante.

Nouveau départ (We Bought a Zoo) de Cameron Crowe

par Thomas Fouet

Comédie - Un veuf, une fillette drôlement fûtée, un adolescent tourmenté, une jolie gardienne, un tigre mal en point et un ours grognon peuplent le gentil zoo de Cameron Crowe. De ce “feel-good movie” sans surprises, on ne retient qu’une chose : Matt Damon est grand.

Rock’n’Love (You Instead) de David Mackenzie

par Jean-Baptiste Morel

Comédie sentimentale - Après avoir perturbé le spectateur avec son apocalyptique Perfect Sense, David McKenzie a cette fois souhaité lui faire du bien. Une belle amourette et de la bonne musique, telles sont les promesses de Rock’n’Love. Missions accomplies.

Le Temps dure longtemps (Gelecek uzun surer) de Özcan Alper

par David Nathanson

Chronique élégiaque - Quand le film laisse de côté son aspect politique (passionnant mais assez aride) pour s’abandonner à une vision plus contemplative, Le Temps dure longtemps offre de très beaux moments de cinéma et fait de Özcan Alper un réalisateur à suivre de près.

Avé (Avé) de Konstantin Bojanov

par Camille Lebert Loiret

Road-movie - Kamen entreprend un road-trip en Bulgarie au cours duquel il rencontre Avé, attachante mythomane. Le premier film de fiction du plasticien Konstantin Bojanov a le charme de sa fragilité, mais reste trop inabouti pour marquer durablement.

Avengers (The Avengers) de Joss Whedon

par Michael Ghennam

Super-Héros - Pour mettre un terme aux agissements de Loki, Nick Fury tente de réunir sous la bannière des "Avengers" des héros hors du commun. C'était un projet périlleux par sa foule de personnages : avec humilité et passion, Whedon donne une splendide leçon de super-héroïsme.

I Giorni contati de Elio Petri

par Christian Berger

Drame social - Un accident révèle à un plombier quinquagénaire l’inanité d’une existence vouée au travail. Deuxième réalisation d’Elio Petri, jusque-là inédite en France, un film admirable, à la fois ancré dans son époque et intemporel, d’une noirceur tranquillement désespérée.

Impunité (Impunity) de Juan José Lozano

par David Nathanson

Documentaire politique - Un documentaire peu cinématographique mais souvent édifiant sur le processus chargé de mettre à jour les exactions des milices paramilitaires colombiennes. Et par là même un témoignage utile, afin qu’il ne se conclue pas par l’impunité des bourreaux.

Tue-moi (Töte mich) de Emily Atef

par François Bargne-Prieur

Road-Movie - Troisième long métrage de la Franco-iranienne Emily Atef, Tue-moi ne parvient pas à trouver son rythme entre les péripéties du road-movie et les moments suspendus où la caméra scrute les personnages avec réalisme. Ambitieux, mais inabouti.

Tyrannosaur de Paddy Considine

par Nathalie Zimra

Drame - La rencontre, aujourd’hui à Glasgow, de deux solitudes magnifiques et totales, en proie à des tourments différents. Leur désespoir radical et la façon qu’a chacun d’y faire face va être le ferment puissant de leur lien. Un film aussi âpre que beau.

Les Vieux chats (Gatos viejos) de Sebastián Silva et Pedro Peirano

par Michel Berjon

Chronique familiale - Une vieille femme, atteinte d’Alzheimer, est confrontée à la cupidité de sa fille cupide. Passant du cocasse au pathétique, cette version chilienne et petitbourgeoise de l’affaire Bettencourt touche, après La Nana, par son humanité et son interprétation.

Babycall de Pål Sletaune

par Astrid Jansen

Thriller psychologique - Doublement récompensé au festival de Gérardmer, Babycall de Pål Sletaune raconte l’amour menacé d’une mère pour son enfant. Un film qui, malgré quelques maladresses, happe habilement le spectateur dans un univers chimérique et noir.

Barbara de Christian Petzold

par Chloé Rolland

Drame - Ours d’Argent à Berlin, Barbara dévoile la mécanique de suspicion imposée par la Stasi sous l’Allemagne de l’Est, par le biais d’une mise en scène subtile et d’une direction d’acteurs au cordeau, permettant d’aérer un scénario lui-même un peu asphyxiant.

La Cabane dans les bois (The Cabin in the Woods) de Drew Goddard

par Simon Gutman

Horreur - Des jeunes se réunissent dans une cabane perdue dans les bois. Ce point de départ basique ne sera que le prétexte à un détournement des règles du slasher. J. Whedon et un compère livrent un film très malin mais, au final, un peu désincarné et pas si horrifique.

Dépression & des potes de Arnaud Lemort

par Nicolas Marcadet

Comédie - Quatre amis trentenaires entrent dans l’âge adulte en passant par la dépression. Le concept est basique mais a pu souvent donner de belles réussites. Hélas ici, le film semble être un projet artificiel, fabriqué trop vite et sans désir.

Margin Call de J.C. Chandor

par Julien Nève

Drame psychologique - À l’avant poste du dernier tsunami économique, les personnages qui peuplent Margin Call font figure d’archétypes de la barbarie économique. Le propos aurait pu être lourdement didactique. C’est tout le contraire.