Après sept ans de combats, Harry, Ron et Hermione mettent la main sur les derniers horcruxes pour enfin en découdre avec l’infâme Voldemort. Cet ultime épisode, visuellement bluffant, vient clore très honorablement une saga déjà culte.
The Murderer
Harry Potter et les Reliques de la Mort - Chapitre 2
Attack the Block de Joe Cornish
Aux abords d’une cité du sud de Londres, une bande de jeunes est confrontée à une invasion extraterrestre imminente. Porté par l’énergie de ses jeunes acteurs et un humour qui fait mouche, Attack the Block est une surprise dans son genre, qui tord le cou aux clichés.
Les Contes de la nuit de Michel Ocelot
Après Kirikou et Azur et Asmar, Michel Ocelot s’essaye à la 3D. Graphiquement séduisants, ses six Contes de la nuit manquent malheureusement de consistance et de cohésion sur le plan narratif. À réserver au (très) jeune public.
L’Épée et la rose (A Espada e a Rosa) de João Nicolau
Une foutraque et foldingue histoire de pirates portugais des temps modernes. Sous la forme burlesque du propos, le fond peine à s’imposer : réflexion sur l’ultra-moderne solitude ou revendication de la proudhonienne formule “la propriété c’est du vol” ?
Honey 2 Dance Battle de Bille Woodruff
Maria, une jeune délinquante, rejoint le “crew” de son quartier, bien décidée à triompher de celui de son ancien petit ami. Ce film de danse urbaine fait malheureusement l’économie d’un scénario original et d’un casting convaincant et accumule les poncifs.
J’aime regarder les filles de Frédéric Louf
La veille du 10 mai 1981, le modeste Primo est tiraillé entre le bac et son amour pour une belle bourgeoise parisienne. Sur les pas d’un héros un brin antipathique, une évocation maladroite et forcée de l’adolescence, sur fond de crêpage de classes.
M. Popper et ses pingouins de Mark Waters
Un homme d’affaires new-yorkais se retrouve malgré lui avec six pingouins sur les bras. Dans cette comédie forcément très rafraîchissante, Jim Carrey est comme un poisson dans l’eau au milieu d’adorables oiseaux gaffeurs.
The Murderer (Hwanghae) de Na Hong-jin
Un émigré clandestin criblé de dettes accepte de s’improviser tueur à gages. Thriller énergique et brillamment réalisé, The Murderer est aussi un film que son tempérament excessif entraîne, dans la seconde partie, vers la redondance et la confusion.
Submarine de Richard Ayoade
Pour Oliver Tate, 15 ans, la vie devient compliquée lorsqu’il se trouve une copine et tente d’enrayer l’adultère de sa mère et la dépression de son père... Cette comédie ado-existentielle, qui avait tout pour être exaspérante, se révèle finalement très séduisante.
The Trip de Michael Winterbottom
The Trip, nouveau film du surproductif Winterbottom, n’est autre que l’adaptation d’une minisérie de la BBC, ce qui résume assez bien son ambition artistique. Un film tourné entre potes, au concept léger, voire fumeux, et d’une pauvreté affligeante. À éviter.
Absent (Ausente) de Marco Berger
À la suite d’une mésaventure, un adolescent se voit offrir pour la nuit l’hospitalité chez son professeur de natation. Circonstances imprévues ou plan machiavéliquement planifié ? Après Plan B, Marco Berger réalise une nouvelle variation autour du désir.
L’Art de séduire de Guy Mazarguil
Un psy stressé à l’idée de draguer se met en tête de séduire son ancienne patiente. À mi-chemin entre la gentille comédie romantique et la franche plaisanterie, L’Art de séduire ne remplit son office que lorsqu’il ose allègrement l’outrance.
Bad Teacher de Jake Kasdan
Une professeur, qui ne rêve que d’épouser un héritier et de lâcher un métier qu’elle déteste, se trompe peut-être de cible... Cameron Diaz se déchaîne dans cette comédie régressive, parfois drôle mais pas aussi “bad” qu’elle le prétend.
Cadavres à la pelle (Burke & Hare) de John Landis
Retour de John Landis, avec une ambitieuse comédie anglaise en costumes mettant en scène deux criminels de l’ère victorienne. Cynique à souhait et visuellement léché, Cadavres à la pelle manque étrangement d’un peu de la patte plus prononcée de l’ancien Landis.
Cars 2 de John Lasseter
Venu accompagner son ami Flash McQueen à une course automobile, Martin est embarqué dans une intrigue d’espionnage. Le caractère hyper référencé de ce Pixar dédié au monde de l’automobile risque de laisser de nombreux spectateurs sur le bas-côté.
Colombiana de Olivier Megaton
Traumatisée dans son enfance, une tueuse à gage sans pitié fomente sa vengeance, avant de retrouver un peu de son humanité. Colombiana, c’est Nikita avec un zeste de “revenge movie” : une production Besson standard, clichés et jolies filles inclus.
En ville de Valérie Mréjen et Bertrand Schefer
En ville évoque la rencontre entre une jeune fille et un quadra, entre la province et Paris, entre les rêves d’ailleurs et les envies d’hier. Le film se situe également entre le travail de vidéaste de Mréjen et une immersion dans le plus pur cinéma français.
Happy Happy (Sykt lykkelig) de Anne Sewitsky
Happy Happy décrit les rapports de deux couples voisins, dont le fil du quotidien met à jour les failles. Mélange d’euphorie et de cruauté, porté par d’excellents interprètes, ce premier film à la mise en scène un peu faible est cependant prometteur.