Cafés, cercles et bistrots

Aux portes de l’avant-garde

Près de Périgueux, rive gauche de l’Isle, —, la guinguette de Barnabé, protégée depuis 2007 au titre du « Patrimoine du XXe siècle », est devenue à partir des années 1930 un emblématique îlot de loisirs pour les familles périgourdines. Aujourd’hui, elle perpétue la vocation épicurienne de ses racines.

L’empereur du pays des Banturles

Deux cents ans de gastronomie bordelaise

150 ans d’art de vivre et de savoir-faire

À chaque coin de trottoir, flâner dans les rues de Bayonne mobilise l’odorat et titille le goût. Artisans-charcutiers dont les jambons s’exposent comme des trophées, cafés et restaurants aux cartes garnies de spécialités basques, maisons de chocolat sonnant l’heure du goûter... Dans ces rues étroites et derrière les portes des peñas, s’écrivent des histoires de plats ou de produits emblématiques, portées par l’esprit festif de la ville. Visite guidée...

Faire « salon » dans le Poitiers de la Renaissance

Qui a bien pu assassiner Louise Paillet, la jolie tenancière du café du Gravier, à Agen ? Monnayant régulièrement ses charmes membre de l’association des Raconteurs de pays (Lot-et- Garonne) et auteur régionaliste outre les verres servis, « Bigarreau » disposait d’un beau pécule en louis d’or. En mars 1918, elle est retrouvée inerte au pied de son lit, une large plaie à la gorge

Le Café de la Paix n’aurait pas existé sans la création, au xviiie siècle, d’un hôpital destiné aux femmes pauvres. Le bâtiment fut transformé ensuite en Café militaire. Au milieu du XIXe siècle, deux Suisses reconstruisirent l’immeuble, aménageant des salles aux boiseries d’érable, comptoirs de marbre et banquettes de velours. Haut lieu des festivités rochelaises avec ses habitués ou ses personnalités comme l’écrivain Georges Simenon, le Café de la Paix est vite devenu une institution.