En 1938, le peintre Raphaël Delorme réalise un grand décor allégorique pour la Poste de Royan. Détruit lors du bombardement de 1945, il n’en reste aujourd’hui plus que des études.
Parenthèses enchantées
La Poste apportant les nouvelles du monde à Royan
Le château de Vayres
Par son ancienneté, le prestige de ses seigneurs, au rang desquels figurent les Albret et les Gourgues, et la conception exceptionnelle de sa galerie, où les entorses aux règles classiques de l’architecture côtoient un goût prononcé pour les ornements, le château de Vayres reste l’un des plus importants d’Aquitaine, en particulier dans le contexte des dernières décennies du xvie siècle. Si ces dernières furent marquées par les interminables guerres de Religion et les tensions liées à la succession du dernier roi Valois, elles n’en demeuraient pas moins une période florissante en matière de commandes architecturales.
Le jardin à la française
Le jardin à la française, dont la vogue fut lancée par le jardinier du roi Louis XIV, André Le Nôtre, pour les parcs de Versailles ou de Vaux-le- Vicomte, triomphe au XVIIe siècle. Par son dessin et son agencement architecturé, il corrige le fouillis irraisonné de la nature sauvage en imposant une esthétique de l’ordre, de l’équilibre et de la réflexion. Suivant un axe médian, recherchant la symétrie et favorisant la perspective, les allées rectilignes, les plans d’eau étagés, les buis taillés en topiaire, les alignements d’arbres et les parterres de verdure sont organisés selon les lois de la géométrie. Le jardin à la française sera souvent associé à la rigueur et à la rectitude de la monarchie absolue du roi Soleil.
L’empire des souvenirs au Musée Napoléon
En Dordogne, le manoir de la Pommerie, à Cendrieux, rassemble de nombreux souvenirs de la famille impériale. Du haut d’une exceptionnelle collection, près de cent ans d’Histoire de France nous contemplent.
L’aventure végétale du jardin de Cistus
Créé ex nihilo sur une parcelle agricole en pleine campagne, le jardin de Cistus est l’œuvre de deux autodidactes. Pour comprendre la genèse de cette aventure et suivre sa métamorphose, il nous faut revenir 25 ans en arrière.
L’Homme de La Chapelle-aux-Saints
Ans une petite grotte appelée Bouffia Bonneval, les frères Bouyssonie firent une découverte majeure en exhumant, en 1908, le squelette quasi complet d’un Néandertalien âgé de 60 000 ans.
Port d’Envaux
À une dizaine de kilomètres au nord de la ville de Saintes, les carrières de pierres de Crazannes, désaffectées depuis 1948, sont investies aujourd’hui par une jungle luxuriante. Tout à côté, sur le site de Chabossières, les Lapidiales proposent un étrange musée de sculptures en plein air en perpétuelle évolution. Dépaysement garanti.
Bidart, du port de pêche à la station balnéaire
Ancien petit village de pêcheurs, Bidart amorce à la fin du XIXe siècle une totale reconversion en s’orientant vers le tourisme balnéaire. Son histoire récente et son patrimoine témoignent de ce phénomène si constitutif du Pays basque.
Raoul Verlet
L’historien Maurice Agulhon a qualifié le xixe siècle de « Siècle de la ville sculptée ». À Angoulême, entre 1882 et 1900, Raoul Verlet fut l’auteur de nombreuses statues dont les silhouettes imposantes marquent encore le paysage. Si certaines ne s’évadent guère de la veine académique de la statuaire officielle de la IIIe République, plusieurs révèlent un tempérament plus original, intimiste et d’une grande sensibilité.
Poitiers, le palais des comtes de Poitou, ducs d’Aquitaine
Édifice emblématique de Poitiers, la résidence des comtes de Poitou-ducs d’Aquitaine, reconstruite, dans un style gothique flamboyant, par le duc Jean Ier de Berry, se présente comme l’un des plus beaux exemples d’architecture civile médiévale. Conservant la mémoire historique de la ville – des vestiges archéologiques antiques aux aménagements du xixe siècle – le monument qui a vu passer Aliénor d’Aquitaine, le Pape Clément V ou le roi Philippe le Bel, s’est transformé au fil du temps. Depuis 2020, la Ville de Poitiers en est propriétaire, ce qui donne lieu à un vaste chantier de fouille et de restauration.
Un projet d’envergure pour un site exceptionnel
La maison-musée de Paul Berthelot
Rédacteur en chef de La Petite Gironde, fondateur de la très chic revue Tourny- Noël, Paul Berthelot (1863-1933) fut l’esthète curieux et cultivé du Bordeaux de la Belle Époque. La maison-musée de ce promoteur des arts décoratifs, aujourd’hui conservée avec soin, nous invite à pénétrer dans son intimité.
Lestelle-Bétharram, le sanctuaire des beaux rameaux
Bourgade béarnaise du piémont pyrénéen, Lestelle-Bétharram est limitrophe des Hautes-Pyrénées. Située à moins de 20 km de Lourdes, cette modeste commune rurale est reconnue depuis le xve siècle comme un très important lieu de pèlerinage, qui accueille de nos jours plus de 60 000 visiteurs par an. Le sanctuaire marial s’est enrichi au fil des siècles, devenant un site patrimonial de premier ordre.
La rue de la Boucherie à Limoges
Depuis le XIIe siècle, le quartier de la Boucherie à Limoges doit sa réputation à la corporation des bouchers qui l’ont investi. Le pittoresque du patrimoine bâti témoigne encore de leur présence et les rituels festifs qui y sont entretenus en conservent la mémoire vivante.
Une Vierge à l’Enfant d’orfèvrerie limousine
Acquise par John Pierpont Morgan auprès du marquis de Castrillo, la Vierge à l’Enfant du Metropolitan Museum of Art de New York, réalisée dans un atelier limousin, aux alentours de 1200, s’impose par sa frontalité hiératique et triomphale. À l’image des colombes eucharistiques, elle faisait fonction de réserve à hosties.