Numéro 17
7 poèmes presque fleuve
Le petit Fauvette
C’était un jour glacial. Le froid vous rentrait jusque dans les os, la pluie poussée par le vent attaquait les visages, un temps à ne pas mettre un chien dehors, et pourtant, ce jour-là, tout le village était de sortie. La place ne suffisait pas pour réunir la foule qui débordait dans les rues voisines. Personne n’avait préféré rester au chaud. Personne ne s’était même posé la question d’y aller ou pas. Chacun s’était dirigé vers la place. Comme un seul homme.
Pseudo
Maroine Baghat
Dix visions
Dorothée Coll
La colère ne dort que d’un œil
Martin Zeugma
Battre la campagne
Alexandre Nicolas
D’ici aux lisières
La nature : des choses
La Pénélope des conteneurs
La poésie habite avenue de l’Indépendance — une grande artère bruyante, à la circulation infernale, pleine de gaz d’échappement. Je monte chez elle et entre sans prévenir. Qu’est-ce que c’est? me dit la poésie. Encore toi? Dégage! J’ai du boulot. Je redescends avenue de l’Indépendance. Tous les véhicules sont à l’arrêt, à cause d’un accident. La nuit commence à tomber.
Kif-Kif
Un roman-feuilleton de Romain Paris