Le mot waqf vient de la racine trilitère waqafa qui signifie littéralement "stopper" ou "immobiliser". Le waqf consiste ainsi à faire don d’une propriété de manière définitive et incessible – et donc à l’« immobiliser » - afin de consacrer les revenus qui en sont issus à une cause choisie par le donateur.
La tradition du waqf en Iran
Le waqf en islam : une tradition spirituelle et sociale aux horizons illimités
L’histoire du waqf en Iran
En Iran, le waqf - démarche des bénévoles qui bloquent la vente de leurs biens et consacrent les bénéfices qui en sont issus à une œuvre de charité - a été utilisé non seulement pour aider les pauvres, mais pour réaliser des projets sociaux et culturels.
La structure du waqf
Dans la tradition juridique de l’islam, l’institution du waqf, occupant une place importante, prête à certaines ambiguïtés structurales ; ce qui suscite des débats et des controverses.
Le waqf de livres en islam et le waqf de livres à l’époque des Safavides
Dès le début de la période islamique, le waqf de livres fut considéré comme un exemple noble de « don charitable » et d’« œuvre bonne » méritant une grande récompense de Dieu dans l’Au-delà et garantissant la réputation du donateur qui s’attirait ainsi le respect de la postérité.
La tradition du waqf à Astân-e Ghods-e Razavi
A fin de gérer les biens donnés sous forme de "waqf", de nombreuses fondations pieuses ont été créées dans l’ensemble des pays musulmans, chiites ou sunnites.
L’organisation des waqfs en Iran
Dès l’époque sassanide (875-999), il exista en Iran quelques institutions comme le Divân-e moghoufât ou Divân-e oghâf qui surveillaient l’administration des biens cédés sous forme de waqf. Il semble qu’avant l’établissement du Divân-e oghâf, ce fut les juges qui supervisèrent l’administration des waqf.
Les waqfs des Iraniens à Nadjaf
Pendant plus de trois décennies de domination en Irak, le parti Bass réprima avec beaucoup de violence les différents groupes ethniques et confessionnels du pays. La majorité chiite irakienne fut la principale victime des méthodes staliniennes du parti Baas qui voulait « purifier » la société irakienne et construire une « nouvelle culture » sur les ruines des croyances confessionnelles des chiites irakiens.
L’impressionnisme et la différence entre ce courant et le mouvement appelé impressionnisme en Iran
Avec la création de la Faculté des Beaux-Arts en 1940, les étudiants iraniens ont pu expérimenter les nouveaux courants de l’art et plus particulièrement l’impressionnisme, un style que l’on appelle « pinceau libre ».
La cité nationale de l’histoire de l’immigration
Cette Cité nationale de l’histoire de l’immigration a été récemment créée (2007) et logée dans l’ancien musée des colonies bâti pour l’Exposition coloniale internationale de 1931 ; à cette époque, la France avait de nombreuses colonies de par le monde et cela contribuait grandement à sa richesse et à sa puissance.