Le tremblement de terre de degré 4 sur l’échelle de Richter survenu à Téhéran le 17 octobre 2009 a prouvé que les failles des alentours de la capitale sont actives et a ravivé les angoisses ses habitants ; ils savent qu’un grand tremblement de terre peut survenir dans leur ville à chaque instant, et que bon nombre des constructions ne résisteront pas aux violentes secousses.
Un pays à haut risque sismique
Le tremblement de terre de Téhéran aura-t-il lieu ?
Le tremblement de terre de Bam. Retour sur un triste bilan
Le 26 décembre 2003, un tremblement de terre de 6,5 sur l’échelle de Richter rasa entièrement, en l’espace de sept minutes, la ville iranienne de Bam, ôtant la vie à 30 000 personnes. Triste cerise sur le gâteau, cette tragédie fut aggravée par la destruction de la grande citadelle de Bam, vieille de 2700 ans. Au soir même du drame, les Iraniens portèrent le deuil de leurs infortunés compatriotes et d’une cité devenue site crépusculaire.
La sismologie iranienne vue par deux experts français
Entretien avec Jean-Paul Montagner et Denis Hatzfeld
La citadelle de Bam demeurera éternelle
Le 26 décembre 2003, à 5 h 28 du matin, la terre a tremblé avec une violence extrême dans la ville historique de Bam qui se trouve à environ 1000 kilomètres au sud-est de Téhéran. La citadelle de Bam (Arg-e Bam) fut presque complètement détruite par ce séisme de magnitude 6,3. Occupant une superficie d’environ 200 000 m², cette citadelle est l’une des plus grandes constructions en adobe du monde et elle a été un lieu habité durant plus de vingt siècles. Elle est également une véritable mosaïque de styles architecturaux.
Entretien avec le Dr. Luis Alberto Vargas, anthropologue et chirurgien mexicain
Né en 1941 à Mexico, le Dr. Luis Alberto Vargas est médecin chirurgien diplômé de l’UNAM (Universidad Nacional Autَnoma de México), anthropologue physique à l’Ecole Nationale d’Anthropologie et d’Histoire, ainsi que docteur en biologie, spécialisé en anthropologie de l’Université de Paris.
Histoire de secousses Autour d’une fable géologique de Serge Brussolo
Le texte ci-dessous relate l’extraordinaire histoire d’une « bourde » interplanétaire imaginée et mise en récit par le prolifique et inventif Serge Brussolo. Cette fable prospective part en réalité d’une « erreur » à forte fonctionnalité narrative qui conduit au déroulement d’une improbable aventure au cœur d’un avenir alternatif, sur une planète à la géographie tourmentée. A ce titre, l’ouvrage du romancier mérite largement l’attention de ceux parmi nos lecteurs qui restent (noblesse des habitués de La Revue de Téhéran oblige) de grands joueurs.
Tremblement de terre et littérature
Une problématique toujours vivante, la notion de la littérature a suscité d’ardentes polémiques. Mais qu’est-ce que la littérature ? Est-elle un art à part entière, un jeu gratuit visant uniquement la beauté ou un moyen de servir un idéal humain, un instrument d’engagement ?
Que jamais, nulle part, personne n’ait mon enfance, notre enfance !
Ce texte est la traduction d’une discussion entre témoin du tremblement de terre de Roudbâr du 21 juin 1990, Samirâ Bozorgui, et son amie, victime de la catastrophe.
La dimension initiatique des Grands Chemins de Jean Giono
Après la première guerre mondiale au XXe, le genre romanesque devient plus fertile et plus varié que jamais. Il s’épanouit dans les directions les plus diverses ; parmi ces courants romanesques variés, il y a des écrivains qui évoquent les rigueurs de la réalité sociale ou exaltent les beautés de la vie rustique. De même, comme Bernard Alluin écrit, « leurs récits peuvent revêtir le charme de l’évolution nostalgique en ressuscitant le paradis perdu de l’enfance et de la terre natale. » [1] Mais ces écrivains proposent surtout une vision poétique du monde, comme Giono qui emprunte les voies d’un lyrisme cosmique en célébrant les grandes forces de la nature.
Quelques réflexions libres sur le “doute”
Le doute sous la forme d’une opération mentale semble commun à tous les hommes, cependant il va sans dire que nous ne doutons pas toujours de la même façon, ni pour les mêmes raisons, ni pour les mêmes fins.
Le tumâr ou rouleau de parchemin
Depuis plusieurs siècles, mais surtout à partir de l’époque safavide, le récit des contes en Iran était une profession d’initiés. Parmi les naqqâl (conteurs), les plus instruits acquéraient une réelle réputation de maître et ils étaient régulièrement sollicités à la cour des sultans. Ils reprenaient ou créaient des histoires sur les récits historiques et composaient des rouleaux de parchemin pour les diffuser ensuite à leurs élèves. L’écriture du rouleau de parchemin leur était nécessaire pour rassembler plus de connaissances et acquérir une maîtrise de leurs sujets.
Réflexion sur la notion de miracle et de prodige en islam à travers l’exemple de Karbalâ’i Kâzem, “signe” vivant de la fo
Il y a une centaine d’années, dans un petit village du centre de l’Iran, un soir, un jeune paysan pauvre et analphabète ne rentre pas chez lui. Il ne réapparaît que le lendemain, après une mystérieuse rencontre dans le jardin d’un sanctuaire proche du village à la suite de laquelle il s’est évanoui.