En l’an 1037, il tombe malade alors qu’il accompagne Alâ-o-Dowleh dans un voyage à Hamedân, et meurt dans la même ville. A Hamedân, son mausolée accueille depuis cette époque d’innombrables visiteurs venant des quatre coins du monde.
Avicenne, de l’Orient à l’Occident
Avicenne, le grand nom du savoir persan, sa vie et ses œuvres
Avicenne et les mots
Philosophique, médicale, mathématique et savante, la diversité et l’importance de l’œuvre d’Avicenne a souvent conduit à oublier la dimension littéraire et linguistique de son langage. En tant que savant, la langue et la littérature n’étaient pas les premières préoccupations d’Avicenne. Cependant, il ne fut pas uniquement un grand écrivain dans le sens le plus général du terme, mais aussi, pourrait-on le dire, un linguiste et grammairien de talent, et un poète à ses heures perdues.
Le Canon d’Avicenne, un monument du savoir
C’est au fil des années qu’Avicenne rédigea son œuvre la plus célèbre et sans doute la plus importante, le monumental Canon de la médecine (Kitâb al-Qânoun fi al-Tibb) : débuté alors que le jeune savant vivait à Gorgân, il fut achevé lors de son séjour à Hamedân.
Influence d’Avicenne en Occident
Avicenne, auteur d’une œuvre immense, fut connu en Occident essentiellement par ses écrits en médecine et en philosophie, domaines auxquels il apporta une contribution originale. Nous exposerons brièvement dans cet article le contexte qui favorisa la connaissance des œuvres d’Avicenne et leur influence sur les penseurs occidentaux au Moyen Age. L’effort de traduction entrepris dans les régions administrées par les musulmans à partir du VIIIe siècle et reconquises par les chrétiens trois siècles plus tard eut un rôle déterminant dans cette prise de connaissance.
Entretien avec Nadjafqoli Habibi, correcteur des œuvres philosophiques d’Avicenne
Sharh-e Talwihât (Le commentaire des Allusions) [1] de Ibn Kamouneh, édité et corrigé par M. Nadjafqoli Habibi, vient d’être publié récemment en trois volumes par l’édition Mirâs-e Maktûb. Les trois volumes de cet ouvrage sont consacrés respectivement à la logique, aux sciences naturelles et à la théologie.
La théosophie orientale (al-hikmat al-mashriqiyya) d’Avicenne : De la métaphysique à la mystique
Avicenne le philosophe et auteur de grands traités philosophiques spéculatifs comme la Métaphysique du Shifâ est bien connu en Occident depuis le XIIIe siècle.
Avicenne fut le premier…
Il est un principe qui a la dent dure, désespérément dure. J’ai nommé : la sempiternelle « sagesse des anciens ». Certains s’y accrochent ; des nostalgiques de l’ « âge d’or », des chercheurs de certitudes à la petite semaine, des artistes aussi, amoureux de l’inflexion mythique d’un grand nom.
Les détracteurs d’Avicenne
Hossein ibn Abdallah (428-373, H.), alias Ibn Sinâ (Avicenne pour les Européens) fut sans nul doute l’un des plus grands génies de toute l’histoire de l’humanité. Son œuvre et ses pensées ont donné au mouvement culturel, scientifique et philosophique du monde musulman un essor important qui l’influença durablement ainsi que le monde entier.
Mollâ Sadrâ et Hegel
Le choix que nous avons eu ici d’étudier les deux philosophes, Mollâ Sadrâ et Hegel, nécessite tout d’abord une justification. Au premier abord, il semble fort curieux et très hasardeux de mettre les noms de grands philosophes tels que Sadrâ et Hegel l’un à côté de l’autre, sans porter préjudice à tous les deux, car en réalité, il est aussi difficile de parler de leurs ressemblances éventuelles que d’expliquer leurs points de divergences évidents.
Le centre d’art Nam June Paik de Gyeonggi, Corée du sud
Il s’agit d’un musée financé au plan régional, ouvert en 2008 et dédié à Nam June Paik, cet artiste américain d’origine coréenne (1932-2006) qui contribua à partir du début des années 60, à la redéfinition de l’art et à sa transformation radicale.