Depuis des siècles, la Perse, que l’on surnomme aussi « le carrefour des évènements de l’Histoire », témoigne du va-et-vient de voyageurs venus des quatre coins du monde. Ces derniers y font halte et parfois, séduits par les merveilles d’un certain Orient, y déposent leurs valises pour plusieurs années. Ils repartent, au terme de leur séjour, ces mêmes valises chargées de souvenirs et de notes éparses.
Récits de voyage français et iraniens
Les voyages de Tavernier en terre persane
Joseph-Arthur de Gobineau ou l’amour de la Perse
En décembre 1854, Joseph-Arthur de Gobineau (1816-1882), alors premier secrétaire à la légation de Francfort, est nommé secrétaire d’une mission extraordinaire en Perse, conduite par le ministre Prosper Bourée et ordonnée par l’empereur Napoléon III.
Jean Chardin
Jean Chardin, fils d’un riche bijoutier parisien, est né le 16 novembre 1643 (1053 de l’Hégire) à Paris. En 1665, Chardin, qui a hérité de son père une passion pour le commerce, se rend en Orient pour y faire le commerce des pierres précieuses.
L’Iran du XVIIe siècle à travers le regard de Guillaume-Joseph Grelot
Durant plusieurs de ses voyages en Orient, notamment en Turquie et en Iran, Jean Chardin fut accompagné d’un artiste peintre, Guillaume-Joseph Grelot, qu’il chargeait de dessiner les lieux les plus marquants qu’ils découvraient.
L’image de l’Occident et des Occidentaux dans les récits de voyage des Iraniens au XIXe siècle
Dans les échanges entre l’Orient et l’Occident à l’âge moderne, la balance a penché du côté de l’Occident. L’Occident a dominé l’Orient au cours de cette période, tant par les études que les orientalistes européens ont entreprises à propos des multiples aspects de la vie des orientaux que par les conquêtes coloniales.
Les croquis de Perse de Jules Laurens
Peintre et lithographe du XIXe siècle, Jules Laurens (1825-1901) rejoint son frère artiste dans le sud de la France dès son adolescence et s’inscrit à l’école des Beaux-arts de Montpellier.
L’influence des récits de voyage des Iraniens sur la situation politique à l’époque qâdjârerécits de voyage
Au cours des premières années du XIXe siècle, l’Europe était en pleine expansion politique et économique alors que l’Iran des Qâdjârs souffrait de nombreuses insuffisances dans le domaine de l’éducation et de ses infrastructures.
Eugène Napoléon Flandin, dialogue imaginaire sur la Perse d’un peintre orientaliste avec son petit-fils
Jean-Baptiste Eugène Napoléon Flandin (plus communément appelé Eugène Flandin), né en 1809 à Naples et mort en 1876 à Paris, est un peintre orientaliste français. Il a laissé de ses voyages en Algérie, Perse, Irak, Arménie et Turquie, une œuvre iconographique descriptive réalisée à des fins scientifiques, pour laquelle il reçut la Légion d’honneur en 1842.
Voyageurs occidentaux en Iran au XXe siècle : Robert Byron et Nicolas Bouvier
Robert Byron, Nicolas Bouvier. Le premier était anglais. Parti en 1932 à la découverte de l’architecture islamique en Asie Centrale et en Afghanistan, il traversa l’Iran d’est en ouest, puis d’ouest en est avant d’explorer le sud et de repartir vers le sous-continent indien. De se voyage, il tira Route d’Oxiane. (...)
A rebours de l’exotisme Nicolas Bouvier à Tabriz
Le 17 février 1998 marqua la disparition à l’âge de 67 ans, d’un insatiable voyageur par le corps et par l’esprit ; voyageur des grands chemins et des minuscules sentiers, droit dans ses « pompes » quand il s’est agi de marcher, calé dans le fauteuil de sa Fiat Topolino quand il a fallu (ce fut le plus souvent) rouler par monts et par vaux, des plaines de Laponie jusqu’au Japon, de Venise à Istanbul, à Belgrade, à Kaboul, en Yougoslavie, en Turquie, chez moi, etc. A 17 ans, la Norvège fut sa première destination, bien avant que le cancer, une vie plus tard, ne mit tragiquement un terme à sa vocation d’écrivain voyageur…
Les sables de l’imaginaire
Le monothéisme est né dans le désert. De sa terre originelle, il puise un vocabulaire spécifique : révélations, conquêtes, visions sacrées, silence, recueillement, dénuement…