Sous Rezâ Shâh Pahlavi (1925-1941), l’art contemporain iranien, - c’est-à-dire ces pratiques artistiques inspirées des arts européens (la photographie, le cinéma, la peinture académique de Kamâl ol Molk…) et introduites en Iran fin XIXème-début XXème siècle - représentait essentiellement un moyen de rapprochement avec l’Europe et d’accession à la modernité.
L’art contemporain en Iran
L’art contemporain en Iran : état des lieux et perspectives
L’art sous Rezâ Shâh Pahlavi. Aux origines de l’art contemporain iranien
Les Beaux-arts sont à l’honneur sous le règne de Rezâ Shâh. Le Journal de Téhéran en témoigne car les articles culturels ou artistiques y sont nombreux. Ce journal francophone, qui constitue le premier quotidien en langue étrangère publié en Iran, paraît pour la première fois le 15 mars 1935 (24 Esfand 1313). Cette étude, portant sur le statut de l’art en Iran au début du XXème siècle, notamment au travers de la peinture, est basée sur certains articles du Journal de Téhéran, datant de 1935, 1936 et 1940.
Le théâtre iranien a trouvé sa voix
Le théâtre iranien contemporain est depuis plusieurs années traversé par une sorte d’élan vital. Tandis que durant les années 1980, l’avènement de la Révolution et la guerre Iran-Irak épuisaient les préoccupations quotidiennes, plongeant ainsi le théâtre iranien dans un profond sommeil, l’activité théâtrale est doucement sortie de sa torpeur au cours de la décennie suivante, jusqu’à déployer une vivacité manifeste dès la fin des années 1990.
Photographier des tombes
Massoud Ghardashpour est né à Mashhad en 1976. Diplômé de langue et de littérature françaises à l’Université Shahid Beheshti de Téhéran, il a commencé à se consacrer à la photographie il y a 3 ans.
La musique actuelle en Iran : divergence entre l’être et le paraître
Étudier la situation actuelle de la musique en Iran a son importance. L’art musical en Iran mérite d’autant plus l’attention qu’il est aujourd’hui agité en profondeur. La croissance et la diversité des activités et créations musicales, et les efforts manifestés pour dialoguer, malgré les difficultés socio-historiques, par les différentes générations iraniennes, tout cela est la preuve d’un intérêt croissant porté à la musique en Iran.
Le groupe Nour, voix et lumière
Christophe Rezaï est le fondateur de l’ensemble musical Nour, composé de neuf chanteurs et musiciens iraniens et français. Né à Toulouse de père iranien et de mère française, il vit à Téhéran depuis 1994. Il a débuté ses études musicales à Téhéran où il a commencé le piano et les a poursuivies en France.
Le documentaire animé, un nouveau regard sur le monde
L’expression "documentaire animé" paraît, de prime abord, associer deux concepts contradictoires. En effet, le film documentaire est défini traditionnellement comme une œuvre cinématographique objective qui colle étroitement à la réalité extérieure. Il se donne pour mission d’exprimer la vérité sans qu’il y ait de manipulation ni d’artifice. Quant à l’animation (dessin animé), elle est conçue comme une pure fiction, créée, image par image, par l’artiste, sans qu’il y en ait d’équivalent dans le monde extérieur.
Hommage à Djamshid Aminifar, peintre de rue à Téhéran
En 2004, Djamshid Aminifar a pris le parti, malgré les critiques acerbes de son entourage, de devenir peintre de rue. Il est le seul peintre de rue qui semble exister à Téhéran.
Les enjeux de la conservation et de la diffusion des images de guerre en Afghanistan
Du 7 au 8 avril 2008, un colloque organisé conjointement par l’Institut Français de Recherche en Iran (IFRI) et le Centre du Cinéma Documentaire et Expérimental iranien consacré au cinéma de guerre documentaire ainsi qu’à la question de la sauvegarde et de la diffusion de ce patrimoine audiovisuel, a rassemblé divers spécialistes et techniciens du cinéma, invités à débattre autour de ce thème à partir des exemples de l’Iran (1980-1988) et de l’Afghanistan (1979-2001).
Le cinéma iranien post-révolutionnaire : étude sémiologique
Le cinéma en Iran, du fait de particularités liées à la culture iranienne mais aussi à la politique du pays, est très complexe. Dans un souci de vraisemblance, soucieux de ne pas choquer les dirigeants politiques et le public, le cinéaste iranien utilise un certain nombre d’expédients pour pouvoir montrer son art.
Recherche d’identité chez les immigrés afghans à travers l’art : Le cas de la peinture et de l’École Hazariste
Qui dit immigré, dit errance, perplexité, vagabondage, quelqu’un à la recherche de tout, surtout de son identité. Des mouvements sociaux et politiques, des guerres, l’occupation étrangère, une résistance sans relâche, secouent, depuis des décennies, la magnifique terre d’Afghanistan et les fières peuplades de ce pays riche en culture.
Mahine-dokht Azimâ : le renouveau de la peinture sous-verre
Dans l’appartement de Mme Azimâ, il y a beaucoup de tableaux sur les murs. La plupart sont ses propres œuvres, certains ont été offerts par des amis peintres qui étaient dans la même promotion qu’elle à la faculté des Beaux-Arts de l’Université de Téhéran.
Quand Art + Philosophie = Un lit
L’art occidental a longtemps été écarté, entre 1979 et la fin des années 1990, de la vie artistique iranienne. Mais des artistes étrangers sont à nouveau invités, depuis l’an 2000 environ, à exposer dans le pays. Le fait que, pendant vingt-cinq ans, les Iraniens n’aient été que très peu confrontés directement aux créations occidentales, donne aujourd’hui une aura particulière aux expositions artistiques étrangères organisées dans le pays.
Le lion sous l’arc-en-ciel
Du 22 mai à la mi-juillet 2008, l’art contemporain iranien est à l’honneur en Grèce. Une vingtaine d’artistes téhéranais seront exposés en plein centre d’Athènes. Organisée parallèlement à la Foire de l’Art Contemporain d’Athènes (22-25 mai), cette exposition retentissante nous donne un bel aperçu de l’effervescence artistique qui exalte l’Iran aujourd’hui.