Il est courant d’opposer radicalement conte et théâtre. Pourtant, si l’on y regarde de plus près, comme le fait Alberto García Sánchez, qui a un pied dans chaque monde, il semble que ces deux arts ont largement de quoi s’enrichir réciproquement.
Conteur de l’étrange
Conte en scène
Sens dessus dessous
Les deux conteuses et complices Marie Boccacio et Praline Gay-Para se sont associées pour créer le spectacle Sens dessus dessous. Elles signent à quatre mains et racontent à deux voix.
Demi-portions
Une histoire tout en finesse qui montre que l’être humain, si blessé ou entravé soit-il, possède des ressources ignorées qui peuvent être mobilisées pour l’aider à devenir « entier », à ses propres yeux comme à ceux des autres.
Le virus du mystère
C’est dans son enfance périgourdine que Claude Seignolle, entouré de personnages qui habiteront ses romans et ses nouvelles, trouve l’origine de sa passion pour l’archéologie.
Le retour à Tiburiac
Conte de Dordogne
Jean-Grand-Père
Les histoires de Claude Seignolle se nourrissent de ses souvenirs. Les membres de sa famille sont de véritables personnages de conte.
L’enfant loué au diable
Conte de Guyenne
Le collecteur de mémoires
En 1935, le folkloriste Arnold Van Gennep convainc Claude Seignolle et son frère, archéologues en herbe, d’abandonner les pierres pour recueillir la mémoire des hommes avant qu’elle ne tombe dans l’oubli...
Le Meneur de loups
Dans le Folklore de la Sologne, il y a une ligne d’un découvreur qui dit : « Aujourd’hui j’ai aperçu un Papou qui avait une plume dans le cul. » Bon, il le note. C’est intéressant, mais ça va pas plus loin. Tandis que moi j’ai mis : « J’ai rencontré Mme Vanier, soixante-dix ans... » Et puis dans ma tête, ça y est, il s’est planté l’histoire de Marie la Louve. Et j’ai inclus dans Marie la Louve tout ce que cette enquête en Sologne m’avait permis : même chose pour La Malvenue. Alors je crois que c’est là ma force, il n'y a pas tellement de gens qui aiment ce que je fais, mais ceux qui l’aiment, l’aiment.
L’homme qui savait d’avance
Les Malédictions
Bienvenue dans l’univers de Seignolle
Seul dans son genre, il s’est fait une place à part dans la littérature de ce siècle, disait de lui Lawrence Durrell. Inclassable, Claude Seignolle fait figure de perturbateur dans le bel agencement de la littérature française.
La Brume ne se lèvera plus
Dans La Brume ne se lèvera plus (1959), un jeune déserteur erre dans un Paris mystérieux, cherchant à retrouver Thérèse, la femme qu’il aime. Tel est le thème de ce roman envoûtant dédié à Gérard de Nerval et dont Seignolle ira glisser le premier exemplaire sur la tombe du poète, au cimetière du Père Lachaise.
Désirée la sangsue
L’affaire se passe dans la Brenne, cette terre sauvage du Bas-Berry, mangée de maigres forêts et d’étangs, restée jusqu’à un passé récent comme à l’écart du temps – et traînant après elle une méchante réputation de silence, de magie et de pestilence (la malaria y faisait encore des ravages en plein XIXe siècle). Une terre attachante par sa fidélité aux plus anciennes traditions « sorcières », peuplée de gens âpres à la besogne, longtemps accoutumés à une pauvreté qui souvent frôlait la misère. Il n’était pas rare, il y a cent ans de cela, que l’on envoyât les gamins et les gamines de par là-bas, à l’heure de l’école, se rendre utiles à la maisonnée en allant, cuisses nues, se promener dans l’eau fangeuse des étangs pour récolter, accrochées à leur peau et les suçant au sang, des sangsues que les parents vendaient ensuite, pour deux sous la pièce, au pharmacien de la ville...
La légende du conteur
Avec Seignolle : rien n’est vrai, tout est exact ! Le facétieux conteur, occupé à fabriquer sa propre légende, rêve du jour où l’on contera sa vie. Difficile de discerner le vrai du faux dans les anecdotes et les histoires qu’il nous raconte... Pour notre plus grand plaisir !
Le dormeur
Conte de Normandie