La littérature est-elle compatible navec l'art contemporain? Bien que les emprunts réciproques et les pratiques d'écriture soient devenus aujourd'hui communément admis, un hiatus persiste entre ces deux disciplines.
Chronique des Arts Plastiques
Art et écriture : la “new literature”?
Chantal Akerman, une action restreinte
Si littérature et cinéma sont liés par un pacte constitutif, en n'ayant cessé tout au long du XXème siècle de nouer des alliances répétées et fécondes , c'est le régime même d'une double influence réciproque qu'il faudrait questionner à nouveau, dans l'invention d'un territoire en commun, "un nouveau texte"
En un lieu incertain: littérature et peinture après le désastre
Le motif du désastre a occupé, des années 1960 à 1980, un pan important de l’espace littéraire et des pratiques artistiques. Cet article propose une confrontation a priori improbable entre deux “couples” d’auteurs et d’artistes qui en produisirent deux figures, deux représentations- traductions importantes.
Esquisse d’une esthétique de l’entropie (une aventure des années 60)
C’est avec le Laocoon de Lessing que vole en éclat, dans la seconde moitié du XVIIIème siècle, l’homologie qui perdure depuis l’Antiquité et la Renaissance entre poésie et peinture. Ut pictura poesis erit ; la célèbre formule d’Horace, ne fait plus autorité, Lessing démontrant en effet que chacun des deux modes d’expression possède sa spécificité ; l’art se déploie dans l’espace, la littérature dans le temps.
Contemporain du livre
Le musée du Louvre a donné carte blanche à Jean-Philippe Toussaint, que l’on connaît déjà pour sa façon d’envisager les images dans les mots, et la littérature dans le cinéma. Un nomadisme également inscrit dans sa traversée des disciplines, puisqu’il est simultanément cinéaste, romancier, photographe et plasticien, ce qu’il renforce de voyages lointains (Le Japon, la Chine) et, en phase méditative de travail, de randonnées en Corse.
Forget Fear
À bien des égards, la 7e Biennale de Berlin est une “autre” biennale : une biennale de plus qui s’empare du politique, mais aussi une biennale qui se distingue, se différencie des autres biennales à travers, justement, son appréhension du politique.
Incidental Gesture ou l’art de l’incise minimale
L’oeuvre d’Agnès Geoffray est liminale à plus d’un titre. D’un médium à l’autre (photographie, vidéo, textes et installations), elle explore de façon suggestive et suspensive l’espace interstitiel entre fiction et réalité, l’intime et l’archétypal, l’universel, la grande Histoire.
L’esthétique du soupçon
Il paraît qu’Aline et John sont les meilleures personnes du monde : des fêtards, des prolétaires, d’une créativité illimitée, des bosseurs, des têtes brûlées, des champions de la Danse des canards comme de la couture de précision, des artisans, des dragueurs...