Cassons les mythes sur... l’humanitaire

Henriette Caillaux, le 16 mars 1914, entre dans les locaux du journal Le Figaro et en tue le directeur de six balles de révolver. Qui est-elle ? Pourquoi cet acte ? Son procès très médiatique emporte l’engouement de la foule. On la voit comme une épouse défendant l’honneur de son mari, mais au-delà, son acte et son procès sont éminemment politiques...

Vous avez peut-être un proche qui a souhaité un jour « faire de l’humanitaire » ? Mais est-ce si simple ? Une telle mission peut-elle s’improviser ? La réponse est : « non ». Si toutes les bonnes volontés sont évidemment le plus souvent les bienvenues, pour connaître le terrain et aider efficacement des populations très diverses aux besoins eux aussi très divers, cela s’apprend. Pour vous parler de ce domaine à propos duquel nombre d’idées reçues circulent, la rédac’ de Kezako est allée à la rencontre de Thibaud, professionnel de l’humanitaire et créateur de la chaîne YouTube Carnet de bord-Humanitaire.

L’humanitaire fait appel à de nombreux métiers : logisticien-ne (chargé-e de la gestion de l’acheminement des produits, des denrées alimentaires ou des équipements médicaux par exemple : il-elle s’occupe aussi bien des véhicules nécessaires à l’acheminement que des stocks ou encore du budget pour l’approvisionnement), juriste (spécialiste des textes de lois internationaux et locaux), médecin, ingénieur-e agricole...

Il n’y a pas que dans les cours d’école que l’on entend parler de médiation. Dans les tribunaux, pour régler des conflits internationaux, entre voisins, au sein des familles, la médiation fait partie des solutions envisagées pour faciliter la communication entre deux parties, et trouver un accord. Le projet « Médiateur à l’École » est porté depuis 2012 par l’association France médiation. Il est soutenu par l’État pour lutter contre le harcèlement scolaire, développer la culture du dialogue et la tolérance, enfin pour diminuer l’absentéisme et le décrochage scolaire.

Cette semaine, la maison tout entière était en effervescence. Pourquoi ? Pour donner un coup de main à Julia, la sœur de Noah, notre jeune héros. Depuis plusieurs mois, elle est à fond dans la défense de l’environnement et elle était un peu frustrée que trop peu de personnes autour d’elle s’intéressent au sujet. Alors elle a décidé, avec son asso, d’organiser une grande manif, et même un débat dans son bahut, une vraie militante, quoi !

Le bénévolat est une activité exercée spontanément par un individu, celui-ci donnant de son temps gratuitement à une association par exemple. Comme il s’agit d’une participation gratuite, celle-ci n’est que rarement prise en compte dans les activités recensées économiquement dans les études et enquêtes (comme le salariat ou la vente et la production de biens). Pourtant, un tel engagement participe bel et bien, au même titre qu’une activité économiquement rémunérée, à la bonne marche de la société. Comment alors connaître la valeur monétaire de ces activités bénévoles ?

Je m’appelle Emma, j’ai 18 ans et j’habite en Allemagne. J’ai passé mon bac cette année et depuis la rentrée, je prépare un projet incroyable : partir au Togo, en Afrique, et y travailler pendant dix mois comme volontaire dans un orphelinat. Le 11 novembre, mon projet s’est concrétisé et je suis partie au Togo.

La transition est un mot à la mode. Nous avons même en France un ministère de la Transition écologique et un Conseil national de la transition écologique, créé en 2012. Mais la transition écologique n’est pas qu’un concept en vogue. Elle représente un mouvement qui englobe toutes les activités et toutes les sphères de nos sociétés et de notre quotidien : se déplacer, manger, se loger, se chauffer, travailler... Elle consiste en un changement profond de nos modes de vie et de notre façon d’envisager l’économie, la consommation, l’agriculture...