Dans l’intimité d’un appartement ou en tête à tête avec un spectateur ou une spectatrice, des artistes réinventent à leur façon notre rapport à l’œuvre théâtrale et bousculent nos habitudes.
Jeunes publics
Expériences spectatorielles intimes
Vers la parité
Quoi? Il y a encore des inégalités entre hommes et femmes dans le milieu culturel? Eh oui! Si le déni apparaissait toujours possible à certain·es jusqu’à tout récemment, il ne l’est assurément plus depuis qu’a été tenu à l’Espace GO, en avril 2019, le colloque La place des femmes en théâtre: chantier féministe. Mieux, les constats et projets qui y ont été formulés sont maintenant publiés –donc pérennisés– dans un rapport appelé à devenir un ouvrage de référence.
L’enfance de l’art
Public de petits, petit théâtre? Que nenni. La vitalité du milieu jeunes publics n’est plus à prouver, la création se porte plutôt bien, et sa diffusion fait voyager les œuvres en Europe,en Asie, dans les Amériques.
Écrire un lieu
Ne dites pas à Fabrice Melquiot qu’il est un auteur prolifique, il déteste ce qualificatif. Pourtant, la collection complète de ses textes dramaturgiques doit bien occuper plus d’un mètre dans une bibliothèque. Il est également directeur du théâtre pour l'enfance et la jeunesse Am Stram Gram, à Genève, depuis 2012.
Libérer l’enfance
France: les grandes espérances
Entre espoir d’une reconnaissance institutionnelle et évolution des esthétiques vers une plus grande diversité de formes et de sujets, le secteur jeunes publics connaît une grande effervescence.
Apprivoiser un nouveau public, les bébés spectateurs
Depuis une vingtaine d’années est apparu un nouveau public: les bébés de 0 à 3 ans. Si la création québécoise pour les enfants à partir de 4 ou 5 ans est fréquente, celle s’adressant aux tout-petits est encore rare.
L’âge (pas si) ingrat
«Quand j’écris pour les adultes, j’espère qu’ils aimeront ma pièce; quand j’écris pour des ados, j’espère leur faire aimer le théâtre», affirme avec conviction le dramaturge David Paquet. Créer pour ce public majoritairement néophyte —et généralement peu enclin à taire ses impressions— n’est certainement pas une tâche exempte de défis. Pourtant, bien des artistes persistent à s’y atteler et... à s’y plaire.
Les fantômes se mouchent du coude
Homme de théâtre dont la pratique s’inspire des codes clownesques et marionnettiques, Damien Bouvet, fondateur de la compagnie Voix-Off, est un (anti)pédagogue aux méthodes polarisantes, dont les spectacles choquent autant qu’ils émerveillent. Entretien avec un esprit libre.
L’art est un droit fragile
Les compagnies Bouge de là (danse), Le Gros Orteil (cirque) et Libre Course (théâtre) se consacrent exclusivement aux jeunes publics. Leurs réalités distinctes permettent de repérer les enjeux qui façonnent et fragilisent les artistes de ce milieu, sur les plans de la création, de la production et de la diffusion des œuvres.
La relève, quoi de neuf ?
Depuis quelques années, le théâtre jeunesse québécois a subi d’importantes transformations, avec des changements de garde aux directions de compagnies, à la direction artistique des lieux de diffusion spécialisés, et l’arrivée de nouveaux joueurs.
Traverser les grandes questions
Évoluant désormais dans la création pour les tout-petits, l’artiste interdisciplinaire Nathalie Derome exprime sa reconnaissance envers ces publics spontanés, qui ont tant à nous apprendre.
Tous des oiseaux/ Birds of a Kind
Le théâtre sans V. O.
Au-delà des bonnes intentions
Quels sont les grands enjeux du théâtre contemporain des Premiers Peuples et du rapport complexe et nécessairement politique qu’il entretient avec son public, largement non autochtone? Bref résumé de la pensée originale de Naomi Fontaine, de la nation innue, de Dylan Robinson, de la nation stó:lõ, et de Jill Carter, de la nation anishinaabe, qui se penchent sur les fondements de cette rencontre.
Jouliks : le regard de Yanna
Porter un texte dramatique au grand écran est une entreprise délicate. Répondre aux exigences du cinéma et épouser son langage, tout en préservant la couleur de l’œuvre originale: cela exige de la finesse. Le pari est réussi pour le film Jouliks de Mariloup Wolfe, d’après la pièce de Marie-Christine Lê-Huu.