Formation de l’acteur et de l’actrice

À l’intersection de la performance et du théâtre, la plus récente création du Théâtre du Tandem, Inven(taire) à vif, présentée au Musée d’Art de Rouyn-Noranda à l’automne 2018, proposait d’appréhender la complexité de la réalité abitibienne à travers les fragments d’une multitude de discours autobiographiques et un rapport renouvelé avec le public.

On parle souvent de la condition précaire de l’artiste, de ses cachets de misère, de son absence de couverture sociale, mais on évoque relativement peu, pour ne pas dire jamais, le travailleur culturel. Pourtant, sa situation n’est guère plus enviable.

En publiant un dossier sur l’enseignement du jeu et ses différentes approches, sur l’offre des écoles et d’autres organismes formateurs, c’est à l’essence de l’art théâtral que nous revenons, et à un projet qui mijotait dans les cartons de Jeu depuis nombre d’années.

L’histoire du théâtre regorge d’approches différentes du jeu. De Diderot au non-jeu, en passant par Stanislavski, Brecht, Artaud, Grotowski, Strasberg ou la découverte des théâtres orientaux, l’art du comédien a subi moult transformations. De ces méthodes, approches ou théories, que reste-t-il dans les écoles de théâtre du Québec au moment de former les futurs comédiens et comédiennes ?

L’affaire Sicotte, le pouvoir et l’enseignement du jeu

Impliquée dans un processus universitaire de recherche-création, l’auteure, comédienne et performeuse en présente deux exemples, celui de Peter Batakliev et celui de Catherine Cédilot.

De quelle façon la formation donnée dans les écoles de théâtre est-elle dépendante des besoins des donneurs d’emplois ? Et comment celles-ci peuvent-elles contribuer à une plus grande inclusion sur les scènes québécoises ?

Les approches physiques du jeu en vue d’augmenter la présence en scène font l’objet de recherches stimulantes. Les notions de flow et de communitas sont des pistes à explorer en création.

Bon an, mal an, les activités de formation continue offertes depuis 2001 par l’Union des artistes, dont les actrices et acteurs constituent l’essentiel du contingent, attirent autour de 450 artistes. Enquête sur ces formations et d’autres, leur clientèle et les organismes qui les soutiennent.

Comment se comparent, sur le plan statistique, les programmes d’interprétation des six grandes écoles de théâtre québécoises ? Jeu les a sondées pour tenter de voir ce qui les unit et ce qui les différencie, de la quantité d’auditions au nombre de diplômés, en passant par la durée de la formation.

Traditionnellement associé à l’art clownesque, le jeu théâtral en piste a évolué avec l’avènement du nouveau cirque et de la transdisciplinarité du cirque contemporain, où on le retrouve à des niveaux variés. Petit état des lieux.

Des perles incontrôlables suintent hors des murs… Cette phrase mystérieuse du Refus global, qui révèle toute la puissance irrépressible de l’inconscient, est l’une de celles qui ont inspiré le directeur artistique du Festival TransAmériques, qui livre ses réflexions sur ce manifeste.

Deux artistes et pédagogues chevronnés échangent leurs réflexions sur les apports du travail masqué dans l’apprentissage de l’acteur et de l’actrice.

Comment créer le comique ? S’interrogeant sur le rire au théâtre, l’auteure a fait des stages d’immersion au théâtre-école The Second City, à Chicago, dont elle explique ici certains préceptes créatifs.

C’est un secret bien gardé : il existe à Minsk, capitale de la Biélorussie, une école de théâtre où se rendent des jeunes artistes québécois en quête d’un enseignement différent.