La théâtralité de l’oeuvre source est restée au coeur de l’adaptation de King Dave au cinéma. Plutôt que de gommer ou de déconstruire le monologue, Daniel Grou (Podz) et Alexandre Goyette l’ont magnifié en laissant l’acteur à l’avant-plan, l’univers du personnage se déployant autour de lui grâce aux possibilités du septième art.
Paradoxes du comédien
King Dave couronné
Quand les artistes prennent la plume
Les écrits de créateurs de théâtre réfléchissant sur leur pratique, trop rares, éclairent de l’intérieur un art qui, par nature, scintille sous les projecteurs et le regard des autres. De récents ouvrages d’acteurs et de metteurs en scène offrent de captivantes réflexions sur leur métier.
Paradoxes du comédien
Où en sommes-nous avec le jeu aujourd’hui ? Jouons-nous comme il y a 40 ans, au moment de la mise à niveau de notre modernité théâtrale ? La formation et la pratique du jeu ont-elles changé ? Si oui, avons-nous progressé ou régressé ? Sommes-nous meilleurs, moins bons, pareils, différents ?
Ça commence par un dialogue
Pour bien des comédiens, lorsqu’il est question de leur pratique, savoir et connaître, ce n’est pas la même chose. Certains acteurs diront que, plus ils connaissent leur métier, moins il en savent sur lui. Guy Nadon, qui nous livre ici le superbe récit d’un parcours de comédien, nous dirait peut-être que pour raconter des histoires, il faut en avoir une...
Jouer l’autre ou jouer de soi
En partant des propos d’un acteur, Gilbert Sicotte, et d’une actrice, Sophie Cadieux, une spectatrice de théâtre et de cinéma s’aventure sur le terrain de leur étrange métier.
Le masque : une loupe sur la vérité
Le masque est un des secrets les mieux gardés du théâtre. Enjeu crucial de la formation au Conservatoire d’art dramatique de Montréal, le travail de masque fascine. Aussi puissant dans l’émotion que dans la critique sociale, il produit de véritables bijoux de théâtralité qui, en de rares occasions, se retrouvent sur nos scènes. L’auteure, qui enseigne cet art, nous parle de son mystère et de sa portée.
Bêtes de scène
Parce qu’ils nous surprennent et nous captivent plus souvent qu’à leur tour, nous avons demandé à Kathleen Fortin et à Emmanuel Schwartz de chercher leurs mots, de dire une chose et son contraire, de recourir au mime, s’il le fallait, pour tenter de nommer ce qui ne s’explique pas : comment jouent-ils ?
Avance vers toi !
« Avancer toujours. Cumuler les erreurs. Braver la surprise, voilà entre autres le travail de l’acteur » selon Éric Robidoux, qui livre ici d’une voix faite de jaillissements, d’éclairs et d’éclats, quelques réflexions sur son métier.
De la désobéissance lyrique
Le jeu peut se présenter parfois comme une solution à un problème, ou encore comme une découverte d’une vie intérieure qu’on ne soupçonnait pas. Puis, le jeu se fait le lieu de toutes les questions et de tous les voyages. Récit d’une prise de liberté en forme de désobéissance.
Stanislavski, à l’heure des dramaturgies éclatées
En présence d’un texte contemporain où souvent le langage est déconstruit, la fable éclatée, le texte fragmenté, le personnage inexistant, les acteurs peuvent-ils s’en remettre à la base de la formation en occident : Stanislavski ?
Notes sur le paradoxe et la mutualité
Depuis qu’Hamlet et Diderot nous l’ont décrit, le paradoxe du comédien se perpétue et se nuance de génération en génération. Passer par la fiction pour atteindre la vérité, se mesurer à la nature pour construire son artifice, fondre sans confondre son identité et son rôle, faire acte de présence tout en étant un autre, tout cela fait du jeu une forme d’art sans forme, une proposition sans autre contenu que sa propre substance.
Le Déclin... à l’ère du cellulaire
Adapter au théâtre Le Déclin de l’empire américain, le film de Denys Arcand, en le transposant à notre époque, c’est le courageux projet de Patrice Dubois, metteur en scène et directeur artistique du Théâtre PÀP, et d’Alain Farah, auteur et universitaire. Le spectacle sera présenté à l’Espace GO à la fin du mois de février.
Jouer à te déjouer
Auteure et metteure en scène, Anne-Marie Guilmaine s’adresse ici à la performeuse Claudine Robillard, avec qui elle présentera en avril, Aux Écuries, Non Finito, un spectacle sur les projets inachevés qui nous hantent.
Le songe d’Hamlet
Qu’est-ce qu’on garde et comment traduit-on le bouleversement ? L’avantage, c’est que les gens qui viennent voir le spectacle ont des références, ils connaissent l’histoire, contrairement à s’ils étaient devant une création, ce qui nous donne une grande liberté. »
Théâtres franco-ontariens et outaouais, terrains d’exploration
Des salles de théâtre rénovées, de jeunes dramaturges qui s’imposent, des programmes d’aide à la création florissants. Regard sur une scène régionale en pleine mutation.