Réseaux sociaux

Sur la scène du Quat’Sous, en septembre dernier, Sylvie Drapeau incarnait l’intense et vacillante comédienne Myrtle Gordon dans Opening Night, 27 ans après Gena Rowlands dans le film de Cassavetes. Quand se mêlent passion du théâtre, crise existentielle et alcool.

Entremetteurs de mystère

Qu’est-ce que Facebook, YouTube, Twitter, Skype, Instagram et même les jeux vidéo en ligne ont changé au théâtre ? La question est étudiée sous toutes ses coutures dans ce dossier, du fond à la forme, en passant par le social, toujours d’un point de vue québécois et, le plus souvent, par les créateurs eux-mêmes.

Qu’est-ce que les réseaux sociaux peuvent bien offrir au théâtre et à ceux qui en font la promotion ? Le point de vue d’une spécialiste.

L’auteur de Cinq visages pour Camille Brunelle revient sur le processus d’écriture et la réception d’une pièce couronnée de succès.

Créé en 2012, Le ishow sera présenté en France au printemps 2015. Quatre membres des Petites cellules chaudes reviennent sur les tenants et les aboutissants de ce spectacle qui offre sans compromis la scène aux réseaux sociaux.

Dans Nom de domaine d’Olivier Choinière, le jeu vidéo est sans contredit un réseau social, le lieu d’une catharsis familiale et sociétale des plus fascinantes.

Les metteurs en scène de Dieu est un DJ dialoguent à propos de leur expérience de théâtre en réseau, un spectacle reliant deux comédiens, deux équipes de création et deux continents.

Le concepteur vidéo de Little Iliad, une création de Evan Webber et Frank Cox-O’Connell qui sera présentée à l’Espace Libre en mars, réfléchit à l’utilisation de Skype au théâtre.

Finalistes au prix Louise-LaHaye de la Fondation du CEAD, les créateurs de Noyade(S), un spectacle qui a vu le jour en 2014 et pour lequel une tournée est prévue en 2015-2016, expliquent ici le rôle crucial que jouent les réseaux sociaux dans leur production destinée aux adolescents.

Le metteur en scène de Chatroom, une pièce de l’Irlandais Enda Walsh traduite par Étienne Lepage, qui sera présentée en mars 2015 à la salle Fred-Barry, réfléchit à la manière dont les échanges virtuels des adolescents font écho à la représentation théâtrale et aux jeux de pouvoir de la société contemporaine.

Qu’est-ce qui incite certains chorégraphes québécois à créer des spectacles avec une distribution exclusivement masculine ? Sylvain Émard, Frédérick Gravel et Karine Ledoyen ont accepté de se pencher sur cette question.

En poste depuis août 2014, Gideon Arthurs est le dixième directeur général de l’École nationale de théâtre du Canada et le premier venant de Toronto en 17 ans. Francophile convaincu et francophone pratiquant, il a pour l’École une vision à la fois pragmatique et ambitieuse, réaliste et idéaliste.

Les metteurs en scène Christian Lapointe et Jean-Simon Traversy nous font entrer dans les univers de deux auteurs britanniques contemporains qu’ils connaissent bien.

Partenaire de Kathryn Hunter et de Kathryn Hunter dans Jeu de cartes : Coeur, mis en scène par Robert Lepage, Louis Fortier témoigne de sa rencontre avec ce couple d’acteurs exceptionnels.