Dans son adaptation de Tom à la ferme, Xavier Dolan a réussi, tout en faisant éclater le huis clos, à préserver, paradoxalement, l’impression d’étouffement qui est au coeur de la pièce. En outre, le film exacerbe, en les magnifiant, les dualités ville/campagne et bourreau/victime qui traversent l’oeuvre de Michel Marc Bouchard.
Corps atypiques
Tom... au cinéma
Opéra de Pékin
La transposition de Hamlet à la manière de l’opéra de Pékin a étonné et séduit le public ce printemps à Montréal. Une conférence préalable a permis à certains d’amortir le choc d’un art déroutant pour des Occidentaux.
Jouer à rabais, c’est terminé
On me dit borné. Et bien sincèrement, en regardant autour de moi, je me rends compte que j’ai raison de l’être.
Corps atypiques
Le corps « normal » est une fiction. Au carrefour des discours sociaux et des représentations imaginaires, entre le corps standardisé du monde de la mode et celui, supposément neutre, de la médecine, s’érigent des morphologies plurielles, composites. Peinant, parfois, à s’extraire du carcan des discours normatifs, ou s’en détachant avec fracas, elles nous disent que le corps commun n’existe pas.
Le handicap
Est-ce la même expérience quand, dans Inferno de Romeo Castellucci, nous sommes fascinés par la façon de bouger d’un acteur et comprenons au salut qu’il a des difficultés pour se déplacer et quand nous sommes « prévenus » que des acteurs sont des « personnes en situation de handicap » ?
Des corps dansants plus “humains”
Certains chorégraphes détournent les standards dominants du corps – en vigueur en danse comme dans notre société contemporaine – pour mettre en scène des corps de non-danseurs. Qu’advient-il du regard sur la danse quand celle-ci s’incarne dans un corps amateur, âgé, enfant, aveugle ou animal ?
Castellucci ou la métaphysique de la chair
Le théâtre de Romeo Castellucci expose des corps difformes, avilis, souffrants. Les corps anorexiques, obèses, handicapés ou mutilés ne sont-ils qu’une provocation gratuite ou un attrait malsain pour les « monstres », rappelant des pratiques moyenâgeuses dont témoigne le film Elephant Man de David Lynch ? Se pourrait-il que ces corps monstrueux nous parlent de nous-mêmes ?
Corps et dissolution de soi
Trois imaginaires du corps atypique habitent Les Morb(y)des du jeune auteur québécois Sébastien David. Réflexion en trois temps autour de ceux-ci.
Danser gros
Nous avons rencontré Pascal Desparois, Katia Lévesque, Debbie Lynch-White et Émilie Poirier, quatre interprètes qu'un corps ronds n'empêche absolument pas de danser.
De ces corps qui comptent
Nous avons rencontré Menka Nagrani, une chorégraphe et metteure en scène travaillant avec des danseurs et des comédiens reconnus, ainsi que des artistes au casting atypique.
Présences non normatives
La pratique des artistes ayant un handicap remet en question les normes de performance et de représentation. Réflexion sur la crainte de l’altérité et les enjeux soulevés par l’art inclusif.
Ce corps atypique que nous avons tous
Loin de n’être qu’un symptôme de ce nouvel exotisme de la diversité que nous semblons connaître aujourd’hui, la présence sur scène du corps atypique nous révèle surtout la fragilité et la plasticité des normes qui nous semblent les plus évidentes…
Performance et autoreprésentation
Le premier volet de cette réflexion en trois temps, consacré à Gina Pane, est paru dans Jeu 149. Ce deuxième article aborde le travail de l’artiste française Orlan. Suivra, dans un prochain numéro, un troisième et dernier volet portant sur une pratique performative des années 2000. Ce triptyque se donne à lire comme un trajet, souple, de l’affirmation à la disparition progressive du corps-sujet dans la performance.
Le débat des chefs
Lors de la dernière campagne électorale provinciale, en mars 2014, le Conseil québécois du théâtre a demandé à des personnalités, du monde de la culture et d’ailleurs, d’écrire un texte qui commençait par « Si j’étais ministre de la Culture ». Quelques idées intéressantes sur le théâtre ont été émises.
Formation
Beaucoup d'appelés en jeu, trop d'élus