Paysages

- Le grand bond en avant - Paysage-urbanisme

On a assez peu parlé de la disparition progressive depuis le modernisme de la conception de jardin au détriment de l'«aménagement des espaces verts».

La ville de la seconde moitié du 20e siècle est une forêt tropicale vibrante et expansive abritant l'immense potentiel de la culture de masse. Une ville sans frontières où l'espace est influencé par le mouvement, le temps et les médias.

Parler du paysage dans le cinéma, la vidéo ou l'image électronique n'a de sens que si l'on considère que le cinéma, ou l'idée que l'on se fait de toute image animée, n'est qu'une réduction du réel, même en processus fictionnel.

Le concours d'idées «Les Grandes portes urbaines» a été lancé au printemps 1996 par le Programme d'art public de la Ville d'Ottawa, avec l'objectif de stimuler la discussion sur la ville contemporaine et notamment sur la définition et la conception de ce qui constitue aujourd'hui l'«entrée urbaine».

Et tout paysage est un fait de civilisation, une mixture de naturel et de culturel, à la fois volontaire et spontané, ordonné et chaotique, chaud et froid, savant et banal.

- Entropie : un quartier de ville est abandonné - Il faut rompre avec la moralité de la matière - Néguentropie : la ville s'engage dans les cycles naturels - Intégrer les processus naturels dans la production urbaine - Un jardin sauvage : des loups au Rôtillon

La ville aux deux visages. Celle d'abord du quotidien, de la boulangerie d'à côté, du square d'en face, celle de la succession des heures et des jours, celle de la chronologie du déroulement de nos actes.

Plusieurs idées centrales du modernisme architectural conservent encore un attrait certain. L'optimisme face à l'avenir et la quête de justice sociale recèlent toujours la même importance.

A l'heure où la pensée postmoderne investit l'espace urbain, se targuant d'en extirper, d'en lire, d'en réinterpréter, d'en recylcer, d'en conserver, d'en restaurer, d'en préserver l'histoire, Claude Cormier est un prédateur de la mémoire : il se l'approprie.

Le projet de paysage fournit toujours l'occasion privilégiée d'explorer et de mettre à l'épreuve un parti pris circonstanciel. Nous disons bien circonstanciel parce que l'on ne saurait concevoir la démarche de projet comme l'accomplissement d'une "théorie" définitive du projet établie au préalable.

La Pensée du Paysage tout comme celle de l'Espace dérive de constructions conceptuelles profondes inscrites dans les pulsations culturelles des époques et des civilisations.

Une ville comporte des fissures, des trous, des vides, toute une profondeur quasi inexplorée, de multiples paysages et micropaysages qu'une systématisation de l'espace public tend à oblitérer.

Atelier In Situ : Annie Lebel, Geneviève L'Heureux, Stéphane Pratte.

De la mi-juin à la mi-octobre 1997, Lausanne s'est faite jardin. Ce "festival du jardin urbain" se veut au départ didactique : faire connaître la profession d'architecte du paysage, susciter un questionnement par rapport à la notion même de jardin urbain.

Située dans le sud-ouest de l'océan Indien, au cœur de l'espace austronésien — vaste ensemble de 600 000 km carrés peuplé de 12 millions d'habitants, formé par l'archipel des Mascareignes, les Comores, les Seychelles et la grande île de Madagascar— l'îaele de la Réunion est volontiers comparée à un « laboratoire ».

Sous le paysage architectural des matériaux aménagés en structures d'habitation, de travail et de loisirs cohabite un paysage mobile construit sur la culture générale de ses habitants.

En 1997, il y a bel et bien eu un été d'art effervescent aux quatre coins des terres culturelles du Québec.

La quarante-septième biennale de Venise a ouvert ses portes avec modération le dimanche 15 juin sous le titre Futur. Présent. Passé.