Renoncements et anonymat

Un déplacement noétique

(Je est un rien qui n'est pas forcément rien)

À (votre) volonté !

Quel est le poids du contexte ?

Professeur et écologiste

I’m not going to Art Basel Miami Beach this year. I’m through with it, basta. It’s becoming a bit embarrassing, in fact, because why should I be seen rubbing elbows with all those phonies and scenesters, people who don’t even pretend they are remotely interested in art?

Le renoncement peut être considéré comme une ouverture face à une situation, qui peut paraître étonnante, soit le peu d’artistes qui « vivent de leur art ». J’aimerais ici proposer une « lecture » où l’académisme et la structure institutionnelle semblent déterminants.

L'artiste est celui qui pousse son cri

Vers la fin de l’année, au festival Fort Sztuki de 1994 à Cracovie, j’ai performé pendant une heure et demie dans un petit sous-sol spécialement aménagé pour l’occasion, que nous pouvions inspecter et auquel nous pouvions accéder uniquement par une trappe dans le plancher du corridor d’une forteresse du XIXe siècle.

J’ai arrêté d’essayer activement de faire de l’art quand j’y ai perdu la foi. Y croire ou ne pas y croire n’est pas un choix. Une fois que nous cessons de croire à l’illusio et que nous comprenons que l’art est un champ où tout est régi par un jeu de forces, nous ne pouvons plus revenir en arrière.

Partager sa fin et ne pas faire

À la mémoire de mon conjoint Matthew Searle et de ma sœur Lise Villeneuve, les deux morts dans une obscurité inaliénable.

Puisqu’une croissance infinie dans un monde fini est impossible, et en estimant que nous avons dépassé les limites de notre planète, nous invitons le monde de l’art (artistes, conservateur·trice·s, commissaires, critiques, galeristes, collectionneur· euse·s, directeurtrice·s de musée, etc.) à arrêter de produire, d’exposer, de distribuer, de vendre ou de faire la promotion de leur travail et de leur personne.

1925-2021