Où est-il l’été ? L’été où est-il ?

Rétrospective Série Noire à l’Eldorado

par Aline Secondé

L’événement cinématographique de cet été en Bourgogne fut sans conteste, la rétrospective Série Noire organisée par le cinéma Eldorado à Dijon. De Laura à Bound en passant par Les Tontons Flingueurs, tous les classiques du genre ont été à l’honneur pendant cette période où les salles obscures sont habituellement désertées et où la Coupe du Monde envahissait notre pays. Le pari était difficile à relever. et pourtant le résultat est édifiant : cette Série Noire a fédéré un grand nombre de spectateurs, tandis que les autres salles de cinémas ont vu leur nombre d’entrées baisser considérablement. Pour faire le bilan de cette rétrospective, Didier Besnier, directeur de l’Eldorado a répondu à quelques questions concernant cet événement estival et plus largement de l’avenir de ce cinéma menacé par la construction d’un immense complexe cinématographique à Quétigny.

Estiv’art à Lyon

par Hélène-Sybille Beltran

Festivals, rencontres de tous les types, concerts, projections hors du commun, Cinésites, Synodales, Musicades, autant de rendez-vous à ne pas manquer, partout en France, cet été. A Lyon, les animations prévues pour la période estivale sont regroupées pour la plupart sous le nom d'Estivales 98. Pour sa part, le Musée d'Art Contemporain présente trois expositions simultanées, organisées par les conservateurs Thierry Prat et Thierry Raspail : Poèmes à petite vitesse, et les expositions monographiques consacrées à Robert Morris et Robert Irwin.

Sous le soleil...

par Stéphanie Jeanjean

La proposition faite à Daniel Buren d'intervenir à l'Usine pouvait apparaître comme un nouveau coup d'éclat, dans la lignée des expositions Donald Judd (1996) et Franck Stella (1997) qui s'étaient succédées à cette même période dans ce lieu. Loin de la motivation de créer une exposition-événement pour l'été ou de la volonté de montrer le travail d'un artiste dont la réputation n'est plus à faire, exposer Daniel Buren visait à poursuivre une collaboration, initiée en 1982 — lors de son intervention pendant trois semaines sur les décors du plateau du journal télévisé de FR3 Bourgogne — et qui s'était poursuivie lors d'expositions collectives.

100% impur/100% pur

par Marie-France Vô-Cheylus

Comment transformer le vieux Fort Beauregard à Besançon en Palais des mirages ?

Poussière fertile

par Laurence Cyrot

Il y a des expositions dont le parcours élargit le regard que l'on porte aux choses en ouvrant de nouveaux champs d'expérimentation. Celle intitulée Poussière (dust memories), présentée durant les deux mois d'été au Frac Bourgogne à Dijon et visible prochainement à la Galerie du Théâtre National de Bretagne à Rennes, en fait incontestablement partie. La concision du titre principal, souligné par le sous-titre en anglais plein de poésie (en référence à Stardust memories de Woody Allen) — annonce la couleur (en l'occurrence, celle de la poussière est inexplicablement grisâtre), les pièces réunies par Emmanuel Latreille (vingt-huit au total) ayant chacune à voir avec la poussière, sous différents aspects : poussière du corps et du dehors, du temps et du dedans, poussière de nos origines et de notre fin.

Configurations spatiales

par Laure Temmerman

L'association subtile de formes géométriques et de mots amenant à la structuration de l’espace a toujours constitué la trame du travail de Peter Downsbrough : elle s’élabore en fonction de lieux aussi distincts que peuvent l'être la façade urbaine ou le livre d’artiste et peut se décliner aussi bien en maquette ou en photographie. Cet été, à l’Espace d’art contemporain de Demigny (Saône-et- Loire), Agi Schöningh a choisi d’exposer cet artiste (du 20 juin au 25 juillet).

394 heures à Londres

par Jérôme Maigret

« Si dans la vie quotidienne le regard est une fonction automatique, le tourisme est empreint de voyeurisme. Le regard touristique a à faire avec la distance, la distance par rapport à un lieu, une chose, une action, une personne. (...) Tandis que le flâneur appartient au genre du promeneur philosophique, le touriste est consommateur, ne peut s’approprier aucun statut particulier et est dépouillé de son exclusivité ». Barbara Steiner

Minimalisme et lyrisme en concert

par Marie-France Vô-Cheylus

Le Conservatoire de musique et de danse de Jérôme Brunet et Éric Saunier

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